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| Un détective privé est engagé pour retrouver Colyn. Des recherches sont lancées, mais tout le monde refuse de se rendre dans la forêt. De son côté, Arq entame lui aussi un travail de détective en suivant la mission du Maître Noir. Pour cela, il a changé de personnalité comme de look. Désormais, il a conscience des gens qui l'habitent et se sert de leur personnalité pour avancer dans son enquête. |
  ingweil
| Comme annoncé depuis un moment déjà, ce nouveau cycle d’Arq est en noir et blanc et développe les courtes séquences (également en noir et blanc) qu’on avait pu lire dans le cycle précédent. De la même manière que le tome 7 introduisait de nouveaux personnages qui donnaient de nouveaux éclairages à la série, on assiste là à de complètes nouvelles investigations, sans qu’Andreas ne nous donne finalement de clés de compréhension à l’univers d’Arq.
Le noir et blanc donne une ambiance très neuve à la série, débouchant sur une mise en valeur de l’ambiance polar de l’histoire autour du coma de Mike, et sur le côté sombre dans lequel a glissé celle autour d’Arq. Comme souvent chez Andreas, la contrainte donne naissance à des planches saisissantes (la scène où Arena « assombrit » son univers par exemple), même si on ne connaît toujours pas les raisons de ces contraintes.
Mais plus que l’ambiance, c’est la recherche autour des nouveaux personnages et de leurs relations qui m’a véritablement emballé sur ce nouveau tome. Le style d’immersion dans la vie des protagonistes a été complètement repensé par rapport au traitement auquel on avait droit lors des premiers tomes d’Arq, comme si ces vies-là étaient « réelles » (bon on n’en est toujours pas certain). Même si pour le moment le lien n’est pas établi avec l’histoire principale, ça donne un album particulièrement riche, avec quelques révélations d’importance.
Il est difficile voire impossible d’anticiper les développements auxquels nous aurons droit lors des prochains tomes, ce qui donne une légère frustration à la sortie de cet album. Mais globalement, Andreas réussit à maintenir chez le lecteur un intérêt sur une histoire qui s’étale pour le moment sur plus de treize années de publication, une sacrée gageure.
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