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| Les autres doivent certainement se dire que je gâche ma jeunesse, ma vie ; que je me heurte à mon quotidien, sans envie, sans vie. C’est du moins ce qu’ils croient. Parce que ma vie est peuplée de doutes, de souvenirs, et d’une absence aussi. Ce sont eux les colocataires de l’appartement 23 |
  Coacho
| Nathalie est restée fidèle à Michel. L’ancienne patronne du Comic Strip Café à Antibes, devenue éditrice avec la structure des Enfants Rouges, est restée liée à l’amitié qu’elle porte à Michel Alzéal, auteur antibois du Pantin, de l’animal à sis pattes ou de Boule de neige par exemple.
Elle lui permet ici de s’exprimer dans un registre graphique et sur un fond d’histoire un peu différent de ses autres albums. Il reste néanmoins la constante nostalgique, ou légèrement sentimentale qu’on lui connaît.
Dans cet appartement 23 habite Thimothée, qui vit reclus depuis un drame que vous découvrirez en lisant l’album. Il est régulièrement visité par sa grand-mère qui tente d’utiliser toutes les ficelles à sa disposition pour lui redonner goût à la vie, à l’extérieur…
Déprimé, il se laisse aller, tout en ayant conscience de sa déchéance mais sans pouvoir réellement lutter contre les maux qui le tourmentent. Puis une rencontre, de celle qui fait redonner le peps, l’envie…
Et il va tenter de remonter à la lumière des vivants.
C’est l’histoire d’une renaissance en somme.
Le trait tout au crayon léger et gracile de Michel Alzéal est toujours aussi agréable, certaines de ses cases sont même particulièrement touchantes, mais on reste un peu sur sa faim…
Quelque chose de lent, de lancinant, mais qui finalement ne bouscule pas assez…
C’est, est-il besoin de le préciser, mon seul sentiment et il n’engage que moi.
Cela étant, cela reste un livre agréable à lire.
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