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| Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d’un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu’elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l’habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d’improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s’établit, puis une véritable affection, et peut être même…
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  isaac
| Depuis quelques années, je suis assez circonspect à la sortie de chaque nouveau (nouvelle dirait F. Boilet) manga de Jiro Taniguchi. Non que je n’aime pas l’auteur, bien au contraire, je pourrais citer, dans mes plus grands souvenirs de lecteurs, des titres tels que Quartier lointain, Le journal de mon père, L’homme qui marche, Au temps de Botchan, Le gourmet solitaire, L’orme du Caucase et même, pourquoi pas, Le sommet des Dieux. Néanmoins, depuis quelques années, il semble que ce qui faisait la patte Taniguchi, cette espèce de rêverie contemplative, ce quotidien sublimé, que cette essence ait quitté ses mangas. L’auteur m’a alors souvent déçu (Un ciel radieux, La montagne magique, …) au point que je m’en éloigne un peu. Néanmoins, l’année dernière, sans être totalement transcendant, sa pseudo autobiographie, Un zoo en hiver avait un peu relevé le niveau. Taniguchi revient cette fois, dans Les années douces, avec une adaptation d’un roman. Et… on retrouve le Taniguchi que l’on a bien connu. Non pas au niveau de ses meilleures œuvres mais je dois avouer avoir passé un bon moment à lecture ce premier diptyque et que ce sera avec plaisir que je me plongerais dans le second dès sa parution. A conseiller donc à ceux qui ont déjà épuisé toutes les perles des précédents Taniguchi pour les autres, je ne saurais que trop les encourager à lire la liste de ses chefs-d’œuvre cités un peu plus haut. |
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