La multinationale Digicapi semble avoir gagné sur toute la ligne : malgré le refus d’Akihabara@Deep de se vendre, la société a récupéré Crook pour l’intégrer dans son futur moteur de recherche. Nakagomi, son PDG, a démontré sa toute puissance et sa capacité à utiliser n’importe quel moyen pour parvenir à ses fins. Devant une telle catastrophe, Akihabara@Deep a éclaté et Page s’est à nouveau refermé sur lui-même. Il n’y a plus rien à faire, n’est-ce pas ? Le monde des adultes est vraiment trop fort et impitoyable pour de pauvres asociaux que sont les otakus... C’est alors qu’il reçoit une invitation d’Akari pour assister à un tournoi de combat féminin auquel elle participe. Le temps de la révolte et de combattre est-il arrivé ?
Après un quatrième tome plutôt médiocre malgré deux ou trois moments intéressants, l’avant dernier volume de la série Akihabara@Deep redresse la barre. Pourtant, on pouvait craindre le pire après deux chapitres consacrés à un match d’Akira lors de la Survival Night. On a le droit aux pires clichés de mangas de combat et c’est avec soulagement qu’on passe enfin au principal : la revanche de Page. Toujours aussi racoleurs dans leurs propos et leur mise en scène, les auteurs réussissent leur pari : intéresser le lecteur jusqu’aux dernières pages malgré les nombreux agacements causés par les nombreuses facilités scénaristiques et par le fait de tomber aussi facilement dans le panneau. C’est donc avec un certain intérêt qu’on attend la fin et c’est bien là le principal.