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| Cora et Tony ont convaincu Brand, le vampire gothique, de se joindre à leur projet d'assaut aérien de la Tour Pagode pour dérober le trésor de la mafia. L'argent permettra de doubler l'Emir Abel et d'acheter le château transylvanien de leurs rêves. Le temps presse, Eddy et Don Argoli soupçonnent Cora d'être une vampire, et chaque nuit, le Zélateur et ses hordes d'Intégristes empalent tout ce qui ressemble de près ou de loin à un vampire. Brand James de Sherwood sort de sa retraite et débarque dans la ville. Cela fait des années qu'il a perdu contact avec la civilisation. Le come back sera violent. Brand prend en main les opérations et, en stratège fou, échafaude un plan machiavélique. Il faudra seulement apprendre à voler, à se transformer en loup et en chauve-souris pour réussir l'Affaire du Siècle ! Les choses se compliquent... |
  alban
| Mes impressions de lecture
Planche 1 : étonnant, on a l'impression que les voitures sont sur une grille de départ ... Est-ce une réinterprétation du Taxi de Besson ? Toutes en ligne avec des camions derrière, c'est assez étonnant... Le scénario s'annonce sur les chapeaux de roue et effectivement la première scène sera du grand spectacle. Cascades, motos qui volent dans tous les sens, on se demande comment, mais la magie du ciné... euh de la BD fait son oeuvre.
Première scène : on a l'impression d'être dans un film avec un enchaînement qui doit durer moins de 30 secondes à l'écran, Brand arrive à sortir des égouts mais on s'est un peu perdu dans les détails. Pourquoi avoir fait une pause sur les deux personnages à bord de la Ferrari ? Le coup du camion de pommes de terre est un peu trop téléphoné et presque inutile ... mais dans une salle, il y a de quoi faire rire les foules.
Scène du don de sang : Etrange cette impression de zoom que l'on n'a pas l'habitude de lire dans d'autres BD. Les couleurs sont moins vives que dans le tome 1 mais on a encore un jeu sur le vert dégoulinant comme on avait pu déjà l'apercevoir quand le mafioso s'envoyait du menthol dans le tome 1. On connait maintenant la spécialité d'Olga l'infirmière du forum ... pomper du sang !
Première constatation : le format des cases a évolué depuis le tome 1. L'uniformité du format rectangulaire a été abandonnée. En page 15, on peut même observer que les marges de la page en haut à gauche ont été utilisées pour élargir le dessin. Côté scénario pour le moment, on n'est pas entré dans le vif du sujet ... quid du château et du trésor à cambrioler ?
Scène devant le château (ça y est, on y est !). La page 16 est un bon résumé de l'impression visuelle d'avoir une série de plans rapprochés depuis le début de ce tome 2 (à quelques exceptions près, convenons-en) . Bruno de Dieuleveult continue dans cette voie et nous déplace progressivement de haut en bas de château en descendant jusqu'au portail. On imagine la caméra descendre en parallèle ...
Le jeu de mot "Loula" est un peu hors sujet mais bon, il doit y avoir des personnes qui apprécient.
Page 18, les gags l'emportent sur le scénario. Le loup qui "pisse" sur Tony pouvait être évité. Les auteurs ont souhaité accentuer le côté burlesque mais il aurait peut-être été préférable de raccourcir plutôt le récit en le recentrant sur le cambriolage...
Page 19 : La transformation de Brand. L'expression du visage de Tony est ratée. Pour revenir au point particulier du dessin, il s'est grandement amélioré depuis le tome 1 mais reste en dessous de la moyenne.
Bizarre pour cette vue des personnages en pied (assez rare dans ce tome 2 quand on regarde l'ensemble des planches) on peut observer que la jambe gauche de Tony n'a pas été retravaillée. Mais vous allez me dire que je pinaille ;) ... mais le roller et la jambes sont franchement loupés !
Pages suivantes : la première découverte de la terre de ses ancêtres par Brand ... bon ça peut être amusant mais ce le sera moins car répété plus tard ...
Page 22 une leçon de chant de Brand ... muuum à force d'accentuer les gags, on finit par se lasser.
Double planche et l'extraordinaire "sympa la déco" ironique (enfin je pense quoiqu'avec Tony on peut avoir des doutes) de Tony (devant des squelettes et le spectre). Alors qu'on avait eu le droit à des couches de poussières dans les cases précédentes, là le parquet est ciré comme neuf (malgré les toiles d'araignées en hauteur) ... mais je dois encore pinailler, me direz-vous.
Page 27 : l'expression de Tony qui tombe dans le cercueil est ratée graphiquement (je ne parle pas des squelettes).
Puis nous découvrons l'expression "Sodomite" ... cela fait un moment qu'on n'entendait plus ce genre d'insultes.
Scène du passé de Brand et Tony agrémentée par le gag du soldat inconnu allemand. Finalement, malgré la course sous la neige Brand ne semble pas trop en vouloir à Tony, y a-t-il divergence entre ses paroles et ses actes ... ou est-ce Cora qui apaise l'esprit de Brand ?
Scène du Luna Park ... avec les gags en veux-tu en voilà comme le coup du string ... l'ensemble qui aurait été rapide et marrant au cinéma dure sur beaucoup trop de planches ... mais bon il y a du rythme avec une utilisation des effets photoshop pour accentuer encore la vitesse, certaines personnes doivent aimer ...
Pour finir, de nouveau le coup de la terre, cette fois à mettre dans les chaussures ... Prada rembourse-t-il les frais ? ;)
AHHH enfin une scène pour parler de l'objectif des vampires : le cambriolage de la tour de la mafia (on en est où au niveau des pages ... ahh oui quand même ...) !!! Brand aurait fait tomber les nymphettes dans les salles en se balandant ainsi nu ...
Arrivée sur le toit ... (à mi-parcours de la BD) et toujours cette proportion de gros plans et de visages mis en avant (les auteurs ont-ils été inspirés par la culture manga ?). Enchaînement de gags ... on ne comprend pas bien comment Brand fait pour repérer les ascenseurs intérieurs qu'il présentera ensuite à Cora et Tony, mais je pinaille encore.
Brand dans le congélo, Brand qui regarde sous le tee-shirt (avec le cultissime "Vos gueules les birds"), Brand qui va voir dans le coffre, Brand qui fait pouet pouet, Brand qui honore la statue, le masque qui tombe. Là on se demande si les gags sont là pour servir l'histoire de fond (le cambriolage et l'achat du château) ou si c'est l’histoire de fond qui sert les gags ....
AHHH enfin le plan du cambriolage, depuis le temps qu'on l'attendait ... Tout est prêt ... Cora et Tony vont faire comme des vrais vampires ... voler dans les airs, voler des coffres forts ;) ... mais on se souvient qu'ils ont tout oublié ... ARGHHHH ....
Tony fait étalage de sa jugeote en posant des questions à Brand toutes plus pertinentes que les unes que les autres ...
Petit intermède avec Peggy ... ahh c'est un chaud lapin ce Brand de la dessiner ainsi dévêtue et de ne penser qu'à ... (enfin vous aurez deviné)... La scène se termine par la planche largement diffusé sur le net où Cora et Brand font de la musique (je n'ai pas trop compris le rapport avec l'intrigue mais passons)
(page 66 les 2/3 de l'album ...)
Le passage avec les intégristes ... (petite pause dans le scénario pour nous divertir) ... ça sent la dénonciation du discours du vatican "Chasteté abstinence" mais on se demande ce que cela vient faire là ??? Petite critique des intégristes au passage, de l'extrême droite... etc ....
Ca continue par le gag de la jeune fille (dont on aperçoit la culotte ?) et une réinvention de tournez manège (effets photoshop ajoutés pour l'ambiance, on sent que l'influence des retouches avec effet spéciaux de la culture cinéma est présente...) ... zoom sur les rollers (ahhh ces rollers, on les aura vus un paquet de fois entre les 2 tomes...)
Petit poursuite ... avec une mention "méthode Vel d'hiv" que j'ai trouvé vraiment déplacée..
et retour à la case départ ... c'est à dire avec Cora et Brand ... bref la scène n'était pas très utile et aurait pu être coupée au montage ;) mais bon les auteurs ont peut-être prévu de rebondir dessus dans le tome 3 ...
Retour à l'orchestre de Brand et Cora avec l'alligator qui ne pense qu'à manger en arrière plan (le Bip bip sonne comme un rappel du gag des bronzés) et cela se termine par le pacte du diable avec Brand...
La scène de la fourrière pour chiens ... 4 planches pour que Brand assomme les gardiens ... ça doit passer plus vite au cinéma ... et une grand-mère qui croit voir des échangistes ... (elle est moderne cette grand mère, elle aurait parlé d'exhibitionniste, j'aurais mieux compris mais je pinaille encore )
Ensuite, on nous propose une petite scène sanglante, avec un caniche qui dévore un gros chien bien méchant, histoire de nous démontrer la force du petit, je ne connaissais pas le terme "Niaqué" pour illustrer la scène ?
Souvenirs souvenirs dans la scène suivante, on redécouvre avec joie le Sound machin chose de Tony cette fois avec un cercueil qui respecte mieux les proportions ;)
Puis, on enchaîne avec le super marché des cercueils qui est là pour nous divertir (mais le cambriolage de la tour nous est de nouveau sorti de la tête) ... enchaînement d'essayage de cercueils. Page 88 la tête du vendeur en finit même par trembler ! Dans les planches suivantes, il sera d'ailleurs très sensible quand Tony voudra essayer les cercueils ...
Scène finale ... on revient à l'histoire et aux doutes du mafioso vis-à-vis de Cora ... mais bad luck, le cercueil n'est plus dans sa chambre et il ne peut pas la démasquer ... petite incertitude sur la fin car on sent que cela va chauffer pour les fesses de Cora dans le tome 3 ...
Pour conclure, le dessin s'est amélioré par rapport au tome 1 mais doit encore considérablement progresser. Côté scénario, deux scènes nous parlent du cambriolage et le reste est plutôt un enchaînement de gags que l'on appréciera ou pas ... comme dans le tome 1, il aurait été préférable de couper pour arriver à 48 planches (voire de faire un volume avec les deux tomes). Les amateurs du genre apprécieront certainement, les autres s'en détourneront...
Voilà donc le récit de mes impressions de cette lecture, je m'en vais rendre cet album à mon libraire qui me l'avait gentiment prêté.
Pour résumer : amélioration côté dessin mais il y a encore un sacré effort à fournir pour arriver à un niveau acceptable. Le scénario oublie le fond de l'histoire pour étaler gags sur gags, personnellement je n'ai pas accroché.
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