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| Petit, rondouillard, morfale et obsédé, Nikumaru (signifiant "boulette de viande") est néanmoins expert du ninjutsu. Fort étrangement, Mako, son amie d’enfance et la plus belle fille de l’académie, se trouve être follement amoureuse de lui. Autour de ce duo de choc se déchaîne un ouragan de catastrophes et de péripéties hilarantes à l’académie des ninjas. Vous l’avez découverte hier en dessin animé, retrouvez aujourd’hui l’école la plus hilarante du Japon en manga ! Que souffle le Kamikaze-no-jutsu !
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  herbv
| Dans un lycée privé qui forme des ninjas, un nouvel élève vient d’arriver en cours d’année. Il s’agit de Nikumaru Sarutobi, le petit-fils du fondateur de cette école, est considéré comme le plus grand ninja du XXe siècle. Le jeune garçon est-il son digne successeur ? C’est ce que va devoir déterminer M. Ogata, un des meilleurs professeurs de l’établissement. Il va devoir le tester en gardant sur lui un rouleau contenant les techniques les plus secrètes de l’académie des ninjas. Notre héros doit réussir à le lui dérober et il a une journée pour cela, sinon, il sera recalé et ne pourra pas intégrer le lycée. Heureusement pour lui, il bénéficie du soutien de Mako, une amie d’enfance qui est aussi la fille du directeur.
Petit, rondouillard, goinfre, obsédé, blagueur, Nikumaru Sarutobi ne ressemble pas à l’idée qu’on se fait des ninjas. Et pourtant, il maîtrise à la perfection des techniques surpuissantes qui font de lui le meilleur. C’est sur cette opposition que le récit se construit dans ce premier volume de L’Académie des ninjas. Effectivement, il s’agit là d’une série burlesque, dans la lignée d’un Ranma ½ dont elle semble reprendre un certain nombre de points, à commencer par un graphisme et une narration qui n’est pas sans rappeler le fameux succès de Rumiko Takahashi. Pourtant, le titre est antérieur de quelques années aux aventures de Ranma (les deux étant publiés dans le même magazine, le Weekly Shônen Sunday).
Malheureusement, Hosono Fujihiko, l’auteur, ne semble pas avoir le talent de conteur de son éminente collègue et, pour l’instant, il est difficile d’adhérer aux trois premiers chapitres. Heureusement, l’arrivée d’un nouveau personnage, une camarade de classe chef de bande, réussit à donner un peu plus d’intérêt à l’histoire, peut-être grâce à ou malgré quelques scènes de nu partiel qui font assez fan service. Il est possible, aussi, que le lecteur, s’étant habitué aux personnages, réussisse à mieux apprécier les situations et les dialogues ciselés par un des meilleurs traducteurs de manga qu’on puisse trouver. Laissons donc le bénéfice du doute à ce titre et attendons encore un peu avant de se faire une opinion définitive.
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