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  herbv
| La confrontation finale entre Aki et Sakura s’approche à toute vitesse. En effet, ils doivent se rencontrer lors du tournoi national de badminton. Que va-t-il en sortir ? La mangaka trouve une réponse tout à fait intéressante et conclut joliment sa courte série S avec ce troisième et dernier volume. Malheureusement, entre temps, on aura dû subir quelques chapitres sans grand intérêt, introduisant un nouveau personnage peu exploité. Il s’agit de l’ancienne petite amie de Niresaki mais qui ne permet pas d’approfondir la psychologie de ce dernier. De même, le développement de la romance entre Aki et Kohaku n’est pas satisfaisant et sonne assez faux. Il aurait peut-être fallu un ou deux volumes supplémentaires pour que l’auteure nous propose une histoire plus solide et des personnages mieux développés. Là, on a plutôt l’impression de lire une longue nouvelle ou un gros one-shot plutôt qu’une série, même courte. Au moins, on a droit à une fin de qualité, quoique ouverte, ce n’est pas si fréquent dans les mangas.
Mais même si ce titre est assez anecdotique et absolument pas une lecture indispensable, il propose un divertissement sympathique. En cela, il ne pourra pas rejoindre des œuvres comme Ping Pong. Ce dernier manga proposait des relations fortes et des personnages solides, en plus d’une virtuosité graphique et narrative, qu’il ne faut absolument pas rechercher ici. S ne rejoindra pas non plus les deux titres majeurs de Setona Mizuchiro, X-Day et L’Infirmerie après les cours, d’une qualité bien supérieure. À partir de là, il n’y aucune raison d’être déçu par la lecture de cette gentille œuvrette qui réussit à nous distraire de façon agréable pendant trois fois une demi-heure. Il est à noter que la qualité générale de réalisation du volume trois est nettement meilleure que celle des deux premiers, les atroces moirages ayant disparu. La traduction/adaptation ne semble pas être géniale mais on voit tellement pire autre part. Le lettrage est toujours aussi moyen mais, il y a un travail sur les onomatopées, c’est déjà ça. On est malheureusement obligé de se faire une raison et d’en faire abstraction. |
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