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| Les fans réclamaient la suite de Dragon Ball à cor et à cri, Akira Toriyama les a entendus. Et ce qu'il leur propose n'est rien de moins qu'une parodie désopilante de sa série culte, avec comme vedette un lapin-chat farceur grimé en Songoku ! Ce one-shot épingle avec jubilation les plus grands moments de la saga Dragon Ball , que les fans retrouveront ici avec plaisir. |
  rohagus
| En fan de Dragon Ball, c'est avec une vraie curiosité que j'ai lu ce petit manga parodique (enfin petit, près de 200 pages quand même).
Nekomajin est une sorte de gros chat humanoïde, mélange de SanGoku et MajinBu (Boo). Il a des super-pouvoirs proches de ces deux-là et vit dans le même monde qu'eux, quoiqu'il est vraiment ici question de Japon et de Japonais alors que Dragon Ball se passait sur une Terre fictive.
Le début de ma lecture a été plutôt une déception pour moi. Les deux premières histoires rappellent bien l'univers de Dragon Ball mais ressemblent plus à des petites histoires bébêtes à l'humour très bas de plafond. Je n'ai pas accroché. Le dessin est bien celui de Toriyama mais sans aucune finesse, avec un trait gras et des décors et personnages simplifiés.
Il semble y avoir un tournant à partir de la troisième histoire puisqu'on y apprend que Nekomajin a dormi sans s'en rendre compte de 1971 jusqu'à 2003 pour se réveiller enfin. Est-ce à dire que les 2 premières histoires dataient de 1971 et que ce n'est qu'en 2003 qu'ont été créées les suivantes ? On dirait que c'est le cas à regarder le dessin, plus fin et plus travaillé (en réalité, ces deux premières histoires ont été dessinées en 1999 et la troisième en 2003). Et l'humour commence à être meilleur puisque j'ai souri à cette troisième histoire qui n'est pas encore une parodie réelle de Dragon Ball mais juste un récit assez approchant dans l'idée.
La parodie n'arrive que pour les 5 dernières histoires, appelées Nekomajin Z où on va vraiment retrouver des personnages de Dragon Ball (Z). Ca commence par un super-Saiyen obèse et sa fiancée qui débarquent dans la région où sévit Nekomajin. Puis ce sera au tour de Krizer, le fils de Freezer à la tête d'oignon. Puis Vegeta. Puis MajinBu lui-même et enfin Sangoku, qui se révèle être le maitre en arts martiaux de Nekomajin dans ce monde humoristique. L'humour reste assez tarte à la crème comme souvent chez Toriyama, mais je dois dire que je me suis bien marré. La façon dont les gros méchants de DBZ sont tournés en dérision est bonne, et le personnage clownesque de Nekomajin me fait finalement rire alors que je le trouvais trop pipi-caca-prout au début.
Bon, sincèrement, je n'irais pas jusqu'à conseiller l'achat de ce manga et je déconseillerais sa lecture à ceux qui ne sont pas imprégnés de la culture Dragon Ball. Mais pour les amateurs de Sangoku et compagnie, la lecture vous amènera, je pense, le sourire et le rire. |
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