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| Je suis Morte est l'histoire d'Aster Zendre, la dernière femme à naître mortelle au milieu d'une humanité devenue immortelle... Le lecteur est invité à suivre l'évolution de la jeune femme et à apprendre les choses en même temps qu'elle. Il devient alors Aster et sera amené à se poser les mêmes questions, à vivre les mêmes émotions qu'elle. Elle découvre l'existence de la mort à travers celle de son chien, avant d'apprendre que les autres autour d'elle sont immortels. C'est le principe de Je suis morte : faire revivre aux lecteurs des situations qu'ils ont forcément vécues, et les amplifier par un nouveau concept afin que ce dernier soit forcé de se demander comment il réagirait.
Aster passe par toutes les phases « classiques » de la vie, l'apprentissage, la rébellion, la sagesse... Le pire, c'est qu'aucune de ses révoltes ne sert. En effet, quoi qu'elle fasse, les immortels la comprennent et l'excusent...
Comment peut-on évoluer en passant sa vie dans une cellule vide aux murs capitonnés ? |
  Ben.d
| D'habitude, je n'aime pas trop la collection "La Loge Noire". Il faut avouer que c'est toujours la même chose ce qui fait qu'une série seule pourrait résumer les multiples albums de cette collection.
Cependant, ici c'est différent. J'ai beau me creuser la tête, chercher sans cesse, je ne parviens pas à saisir pourquoi cet album, SF, fait partie de cette collection. Est-ce parce qu'il y a un mystère à éluder ? Je n'en sais rien et ce premier tome ne me permet pas de comprendre ce choix.
Mais c'est accessoire et ça n'a rien à voir avec la qualité de l'ouvrage. Donc, passons !
Qu'a-t-il donc de bien cet album ? Tout d'abord, il faut noter que le thème, l'absence de mort, semble plaire à Morvan, car il en traite déjà dans Zorn & Dirna. D'une manière toute différente cependant. Ce qui fait qu'il me parait inutile de comparer les 2. Je ne préfère pas non plus résumer ici l'album, de peur de dévoiler certaines chose (peut-être même est-ce déjà fait, désolé)
Cet album, en tout cas, m'a réconcilié avec Morvan, dont le dernier Sillage (=>6) et autres productions récentes l'avaient fait baisser dans mon "estime". Ici, j'ai été accroché d'un bout à l'autre de l'album. Le scénario laisse planer un mystère tout au long de l'album qui contribue à créer une ambiance plutôt particulière, ce qui donne une lecture passionnante et agréable.
Bien sûr, tout ne repose pas uniquement sur le scénario ! Le dessin de Nemiri, dont "Je suis morte" semble être sa première BD, n'est pas à négliger. Ses couleurs non plus d'ailleurs...
Je n'ai jamais su expliquer pourquoi j'aime ou je n'aime pas un dessin (et des couleurs). Ca prend ou ça ne prend pas. Ici ça prend. Je trouve que le trait particulier et les couleurs assez pâles forment une "combinaison" qui fonctionne à merveille. Et ça constitue sans doute un élément essentiel à cette ambiance particulière évoquée plus haut.
Je ne lui trouve qu'un (petit) défaut au dessin, c'est que parfois les décors sont trop épurés à mon goût. Mais ça ne gêne pas la lecture et ce n'est pas trop souvent le cas, ce qui fait que ça reste assez anecdotique dans l'opinion que j'ai de ce dessin.
Bref, pour un premier album, Nemiri m'a agréablement surpris. C'est à mon sens un dessinateur à surveiller... |
herbv
| Je ne connaissais pas la collection de la Loge Noire chez Glénat (en général, je n'aime absolument pas la production franco-belge de Glénat, seulement leurs mangas) et le peu que j'en avais entendu ne me donnais pas envie. Mais il s'agit là d'une oeuvre de SF qui commence à faire parler d'elle (grâce à son scénariste que j'aime beaucoup et aussi grâce à des qualités indéniables). Il s'agit de la vie d'une petite fille qui a une caractéristique qui lui vaudra curiosité dans le meilleur des cas, ostracisme dans le pire : elle est mortelle dans une société où l'on ne meurt plus. On retrouve là un thème qui semble de plus en plus cher à JD Morvan car c'est aussi un peu celui de Zorn et Dirna, une autre excellente série dont il faudra que je chronique un jour. Pour l'instant, les prémisses laissent penser à une série de très bonne qualité avec une certaine épaisseur donnée aux personnages, une histoire plus complexe qu'il n'y parait et qui nous fait vivre des situations que l'on a pu tous connaître. Attendons la suite car le format 46 pages ne permet pas de se faire une opinion valable pour l'instant. Mais les bases sont très bonnes, voilà qui est très bon signe. Un petit mot sur le dessin d'un jeune auteur qui réussit à donner une certaine touche personnelle notamment avec de très belles couleurs.
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