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  rohagus
| Même venant d'Alain Ayroles, je n'attendais pas grand chose du scénario de cette BD. Mais il faut décidément le dire, le scénariste de "De Cape et de Crocs" et de "Garulfo" est vraiment formidable. Il a réussi à transformer un album unique de 56 pages à l'histoire bornée par les règles bien précises de la collection "Sept..." en un récit dense, long à lire, original, drôle, attachant et doté de très bons personnages.
Le dessin de Luigi Critone n'est pas très marquant mais il est joli. Les visages des personnages sont ce qui m'a le plus plu dans ce graphisme : ils ont des bouilles qui correspondent parfaitement à leurs caractères et à ce qu'ils représentent. Les couleurs aussi sont bonnes mais je les ai trouvées parfois un peu froides.
Ce que j'ai retenu surtout de ma lecture, c'est un vrai plaisir.
La représentation des 7 pêchés capitaux en chacun de ces 7 moines est très réussie et elle m'a plu par son mélange de finesse et de simplicité caricaturale. Du coup, les personnages interagissent d'excellente manière entre eux.
Le récit ensuite est dense et très agréable. Il est parsemé d'humour qui m'a parfois vraiment fait éclater de rire.
On s'attache vraiment très vite à ces 7 héros et à leur intrigue au pays des vikings.
C'est drôle, joli, prenant et très plaisant. C'est admirable de voir un aussi bon récit tenir en un one-shot de 56 pages là où d'autres l'auraient dilué en plusieurs tomes.
Une très bonne BD ! |
Coacho
| C’est pour moi la première incursion dans l’univers des « Sept », la collection ambitieuse de Delcourt qui se compose de 7 one-shots.
Une bande de 7 moines qu’on pourrait qualifier de défroqués vont être réquisitionnés pour tenter d’aller évangéliser de féroces vikings.
La mission semble vouée à l’échec mais ces 7 personnages ne font rien dans la normalité.
De ce postulat, Ayroles nous construit une histoire solide, drôle quand il faut, et menée tambour battant. Le dessin de Critone est vraiment propre, beau, destiné à plaire au plus large public.
Et c’est réussi, preuve que l’on peut faire appel à des coloristes de grand talent qui savent se servir de leurs outils.
Alors voilà, le bémol dans la BD aujourd’hui, c’est cette façon de tirer des séries interminables dont on ne lit qu’une fois par an l’évolution. Mais cela dit, ça permet de mieux planter un décor, de mieux brosser un portrait, bref, de prendre le temps de développer un univers auquel on s’attache. On regrettait les one-shot mais force est de constater qu’on reste un peu sur sa faim, l’histoire passant trop vite, les détails n’étant pas creusés.
Alors j’aurais tendance à souligner l’effort d’un one-shot quand même en étant plus généreux dans ma note car j’ai, il faut l’avouer, été un peu frustré par la brièveté de ce récit néanmoins de qualité.
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