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  herbv
| Shiori Kikukawa vient d’avoir un grave accident qui l’a laissée amnésique. Elle ne se souvient plus de Kai, son petit copain ni de la moto sur laquelle ils se trouvaient tous les deux. Pire, elle ne se souvient pas de sa famille ni qui elle est. Pourtant, refusant de se laisser abattre, elle tente de retrouver une vie de lycéenne normale. C’est ainsi qu’elle apprend qu’elle ne semble pas être quelqu’un de sympathique et que sa petite sœur a peut-être raison de la détester. Il semblerait qu’elle fût plutôt méchante, vulgaire, hypocrite et manipulatrice. Et cela ne lui plait absolument pas !
À l’instar de l’excellente série Crossroad de Shioko Mizuki, l’histoire s’articule autour d’une famille sans parents, où le frère ainé s’occupe de maintenir une cohésion familiale. Sauf qu’ils ne sont pas cinq mais trois, et qu’Akio n’est qu’étudiant alors que Shiori et Maho, ses sœurs, sont respectivement lycéenne et collégienne. Surtout, le propos des auteures est totalement différent dans les deux cas. Là où Crossroad insistait sur la notion d’égoïsme et de sacrifice, Six Half tourne autour de la construction de la personnalité, de son image et de l’affirmation de soi. Pourtant, shôjo manga oblige, la narration s’articule là aussi autour de différentes histoires d’amour.
En effet, la romance est au centre du récit. Heureusement, celle-ci n’est pas pleine de guimauve, les relations amoureuses sont aussi physiques, même si elles ne sont qu’évoquées ou suggérées. L’insistance lourdaude de Kai, devenu simple ami de Shiori, n’est pas dénuée d’arrières pensées. De même, la réputation de « couche-toi là » de notre héroïne est bien établie au sein de l’établissement scolaire qu’elle fréquente. Toutefois, la mangaka n’en fait pas des tonnes et sait rester subtile dans son propos. Il en résulte un premier tome à la lecture tout à fait plaisante grâce à une galerie de personnages très intéressants.
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