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| Asumi est fascinée par l'espace et rêve de devenir astronaute, comme l’a été son père, avant qu’une catastrophe spatiale tue sa mère : la fusée du premier vol spatial habité du Japon s’est écrasée sur la ville, faisant de nombreuses victimes, dont cette dernière qui ne survécut pas à ses blessures. Notre héroïne a quatorze ans. Elle est petite, même pour son âge. Elle parle régulièrement avec Monsieur Lion, le fantôme du pilote de la funeste fusée. Outre son rôle de confident, il l’aide dans ses révisions pour son concours d'entrée dans le lycée aéronautique de Tokyo qui va ouvrir un cursus de spationaute. Malgré ses limites aussi bien physiques que scolaires, et la désapprobation de son père, Asumi passe une à une les différentes étapes de sélection et finit par participer avec succès à l’éprouvante épreuve pratique du concours d’admission. Une nouvelle vie, pourtant une simple étape, commence alors pour elle.
Spica×2 (prononcer « les deux Spica ») est un titre sur l’aventure spatiale, sur les intrépides qui rêvent de ces grands espaces. La série a été prépubliée au Japon entre 2001 et 2009 dans le mensuel Comic Flapper et totalise seize volumes. Immanquablement, les titres de plusieurs séries se passant dans l’espace viennent à l’esprit : tout d’abord, Space Brothers de Chûya Koyama mais aussi le formidable La Cité Saturne de Hisae Iwaoka, ainsi que Moonlight Mile de Yasuo Ohtagaki sans oublier l’excellent Planètes de Makoto Yukimura. Néanmoins, le traitement choisi par Kou Yaginuma est assez différent de tous les titres cités. Le rythme est assez lent avec une ambiance mélancolique et poétique, avec de nombreux retours sur l’enfance d’Asumi. Malgré toutes ses difficultés et ses peines, l’héroïne dégage beaucoup de chaleur auprès de son entourage, ce que l’on retrouve parfaitement dans les couleurs chaudes des couvertures.
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