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  Cellophane
| Le concept est sympa ; les dessins sont bons ; la trame est solide… Reste un petit « mais »…
Suivre une maison sur tout un album, en coupant la façade pour scruter ce qui se passe dans les différentes pièces, à différentes dates, est un concept très sympa.
On a l’impression d’être partout, de suivre le théâtre de la vie… Alors bon, tout n’est pas toujours forcément intéressant mais rien n’est jamais laissé au hasard et, en général, tout est utile.
C'est un peu comme la série 24 mais en plus poussé puisqu’on sait TOUJOURS ce qui se passe en même temps… C'est très intéressant à suivre, donc.
Les dessins sont plutôt bons, à la fois précis et sommaires. Sommaires parce que les visages sont souvent simplifiés, les vêtements ont rarement de plis, certains accessoires sont réduits au minimum… Mais précis parce que chaque case regorge de détails et le jeu des couleurs et des ombres donne une ambiance parfaitement réussie de l’Angleterre victorienne. Très réussi aussi, donc…
La trame est assez solide : plein de choses se passent mais l’histoire a un fil conducteur fort. Les choses ne sont jamais posées par hasard, elles ont généralement une utilité par la suite. C’est donc très bien construit et très réussi de ce côté-là.
Le petit « mais » qu’il me reste à la fin de cet excellent exercice de style original, c’est la longueur. L’histoire est dense, touffue, emplie de scènes et de détails riches… Et j’avoue qu’après 200 pages, je me suis un peu essoufflé…
Alors d’accord, le travail est époustouflant, tout tient, c’est terriblement impressionnant… Mais il faut de l’endurance pour aller jusqu’au bout et j’ai un peu peiné dans le dernier tiers…
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