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| Sandrine Revel est partie en pélerinage à New York pour son frère récemment disparu. Ce dernier avait toujours rêvé d'aller aux États-Unis sans jamais pouvoir le faire. Elle découvre avec stupeur, comme les milliers de personnes présentes sur les lieux à ce moment, l'horreur de l'attaque terroriste des tours jumelles. Sandrine témoigne ici de ce qu'elle a vécu, à quelques centaines de mètres de la scène. |
Matthieu
| Encouragée par Davodeau, Sandrine Revel décide ici de témoigner des quelques jours passés a New York lors des attentats du 11 septembre. Le sujet est on ne peut plus casse-gueule et les attaques contre cet album au thème trop médiatique n'ont pas manqué. Pourtant, l'album en lui-même est plein de partis pris intelligents et Revel se garde bien de faire du "spectacle". Elle semble avoir déjoué tous les pièges du sujet en orientant son histoire vers quelque chose de très personnel, loin du travail de journaliste. La mise en scène et les couleurs nous montre bien que le but était d'exposer les sentiments et les émotions d'un témoin, loin des shows de CNN.
Cependant, il subsiste malgré tout une certaine malhonnêteté de la part de Delcourt -sortant l'album juste 1 an après les attentats- qui tente de marqueter l'album comme un reportage. La préface de JF Kahn accentue encore cette confusion.
Malheureusement, a trop jouer les équilibristes, Sandrine Revel oublie une des choses principales : apporter quelque chose au lecteur. De ce fait, et même si on ne peut qu'applaudir la performance, l'album n'a que peu d’intérêt pour nous. La lecture n'est pas ennuyeuse mais pas non plus aussi marquante qu'on pouvait l’espérer. |
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