| Danny Steve est une fille pressée, voici qu’elle s’attaque à un tournoi de sumo. Pas de temps à perdre, elle commence par poser la scène : d’un côté (sur les pages gauches) le public, de l’autre l’ère de combat et les sumotori. À travers les masses, elle glisse son trait. Où se répètent sans fin les gestes et les postures, elle recommence inlassablement son dessin. Sous la rigidité du rituel, sous le poids des corps, Danny Steve piste la mobilité, restitue le mouvement. Et en effet, le livre s’anime. On suit les phases du combat, intrigué et fervent. Esquive, poussée, changement de rythme. |