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Dargaud et de la foison, d'ores et déjà, on en connait le Pilote

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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NDZ, 02.01.2023 à 18:02376928
Of nothing... :D

Mael, 01.01.2023 à 21:22376923
Wow, des gens lisent (et ça donne un sens curieux à ce texte on ne comprend plus rien ^^) merci !

NDZ, 01.01.2023 à 16:38376920
Chouette chronique de Mael... mais petite erreur au troisième paragraphe: fille aînée d'Arthur et non pas de Merlin... ;)

Herbv, 27.05.2022 à 9:57376416
J'ai essayé de comprendre pourquoi je n'avais pas été totalement emballé par la lecture de T'zée, une sortie que j'attendais depuis son annonce. Du coup, j'en ai fait un billet WordPress, la réflexion passant par l'écrit, chez moi

Mr_Switch, 04.12.2020 à 12:24374253
Non, ce n'est pas Fantomette qui aurait bien grandi. C'est Félina. Une héroïne masquée du début du siècle (le XXe). On l'a voit relativement peu en costume, par ailleurs. Une série de son époque, les années 1970, avec une réminiscence d'Art Nouveau. Annie Goetzinger y est encore clairement son influence de Pichard.
C'est grandiloquent. L'intrigue est là pour ne jamais être résolue (ce qui permet de donner l'impression de lire du feuilleton début de siècle).
L'un des intérêts vient du narrateur (uniquement présent par le biais de la voix off), qui n'est pas neutre, qui est même franchement hostile à notre héroïne. On suit donc deux diégèses. D'une part, il y a les aventures de Félina, que l'on suit sans besoin d'un récitatif. D'autre part, il y a le regard du narrateur, par le biais des récitatifs. L'expérience n'est pas inintéressante. Bon, ça fonctionne surtout sur le premier tome, où la probité de Félina n'est pas évidente pour le lecteur...

Thierry, 29.06.2020 à 11:06373615
comme les 2 premiers tomes. Rien de révolutionnaire, mais du solide. le scénario de Nury est efficace mais c'est le dessin de Brüno qui fait de cette série une vraie réussite.

Mr_Switch, 30.05.2020 à 19:05373500
L'indienne blanche. J'ai lu la version Mosquito en noir et blanc. Comment la haine, la frustration, les convictions mal placées amènent à la violence, à l'aveuglement, à des actes à la finalité contradictoire.
Oui, c'est un western où personne n'a réellement le beau rôle, ni colons, ni indiens, ni victimes, ni bourreaux. Oui, c'est un western, mais à l'heure où j'écris ces lignes, je me dis que la description du mécanisme dont il est question amène toujours à réfléchir sur notre époque. Bien sûr, je ne veux pas spoiler alors je tourne autour du pot. Mais ce qu'il se passe dans ce livre est si insensé que c'en est froidement crédible.

Ouaip. Pas un bouquin que j'ai envie de relire, là tout de suite. Mais un bouquin que je suis content d'avoir lu et de pouvoir ranger dans ma bibliothèque.

Mr_Switch, 16.05.2020 à 17:31373459
Oui le premier tome, avec l'effet de surprise, est sympa. Mais tu te doutes que dès que l'on connaît le système, l'humour fait pffft, même avec les quelques jeux de mot bien trouvés.

lanjingling, 16.05.2020 à 16:40373457
Clins d'œil amusants, mais au bout d'un moment, il n'y a que ça, c'est comme un jeu de relais où il faudrait n'en rater aucun, et l'histoire se construit de la même façon forcée, un candidat à des élections faisant du racolage électoral, toutes les tendances politiques actuelles sont illustrées. Il y a quand même de bons jeux de mots, comme le parti d'extrème droite s'appelant Fierté Homo (pour Sapiens, contre anthropopithèques), ou, sur la monnaie unique, les auroch sceptiques.

lanjingling, 18.04.2020 à 2:52373321
Histoire simple et manichéenne, dans le fait que l'auteur ne prend pas parti sur de vraies questions, les agriculteurs indépendants sont tous gentils et font de bons produits, qu'ils cultivent bio ou avec pesticide, alors que le gros capitaliste Tom de Perre est intégralement mauvais, jusqu'au goût, comme le révèle son nom et l'histoire, et les implications de l'addiction à la nourriture industrielle est traitée avec un humour léger, sans implication. Mais il s'agit d'un livre pour enfants, on n'est pas dans L'homme qui inventa le bon goût, de Brian Stableford. Le grand nombre de pages pour une histoire assez simple permet de s'attacher aux personnages, et d'offrir de belles pages colorées, parfois bien rendues, comme la machine à fabriquer l'aliment drogue dont les tuyauteries font des cornes de Belzebuth.Très frais, la légereté de l'approche est joyeuse, pas infantile.

Herbv, 13.03.2020 à 22:36373073
crepp :
Je garde les planches pour les parties de "balle au prisonnier", où le mouvement, le découpage, la vitesse sont bien montrés, mais pour le reste, j'en garderai peu de souvenirs, c'est du déjà lu, je ne crois pas au monde, je ne crois pas à l'intrigue, il y a le personnage d'Aster pour donner un peu de souffle, mais en fait je ne suis pas du tout entré dans l'histoire.
Déception.


Pour ma part, je partais avec un a priori ultra négatif envers Mécanique Céleste et ton avis, crepp, allait dans ce sens. Pourtant, ça se lit très bien. Certes, les ficelles et facilités scénaristiques sont nombreuses, les personnages caricaturaux et mal définis, le monde mis en place peu crédible, tout comme les rapports entre les forces politiques. En attendant, c'est bien jubilatoire et les deux personnages principaux sont attachants. Bref, je me suis bien amusé à cette lecture. En fait, c'est un titre de pure distraction qu'il ne faut surtout pas analyser ou réfléchir sur ce qui nous est raconté.

Thierry, 13.03.2020 à 15:57373065
ça remarche ? Bon ben c'est beau, contemplatif et plein de mouettes

crepp, 17.11.2019 à 11:39372401


En 2068, dans un futur post apocalyptique, nous allons suivre les aventures d'Aster, et de ses amis dans la citée de Pan, citée agricole qui risque de perdre son indépendance avec l'arrivée des envoyés de Fortuna. Politiquement tout se jouera sur des parties de "Mecanique celeste" (jeu de la "balle au prisonnier").
Je garde les planches pour les parties de "balle au prisonnier", où le mouvement, le découpage, la vitesse sont bien montrés, mais pour le reste, j'en garderai peu de souvenirs, c'est du déjà lu, je ne crois pas au monde, je ne crois pas à l'intrigue, il y a le personnage d'Aster pour donner un peu de souffle, mais en fait je ne suis pas du tout entré dans l'histoire.
Déception.

2 balles

lanjingling, 29.12.2018 à 3:14370892
Bien, mais pas dans les Bulles d'Or.

Herbv, 14.12.2018 à 13:44370755
Ouaip, je suis fan, et de Brüno et de Nury. Après, il faut prendre la série pour celle qu'elle est : du travail extrêmement efficace qui n'apporte rien d'original. Mais révolutionner le genre, ce n'est pas ce que je lui demande... :)

lanjingling, 14.12.2018 à 12:08370753
Je ne connais pas trop Hermann, mais j'ai du mal à l'associer au pillage/hommage du pulp. Tu aurais un habea corpus comme exemple? Serait-ce "Le secret des hommes-chien"? (je me fie au titre pour imaginer un contenu pulp.)

Thierry, 14.12.2018 à 11:59370752
Pierre :
crepp :




Je n'arrive pas à dépasser le stade d'une série sympa avec Tyler Cross. Ce troisième opus à ma préférence surtout grâce au personnage de Shirley. En fait le héros ne m’intéresse pas, c'est vraiment l'ambiance qui me plait.

3 flamants roses


Si l'on en juge par les bullenotes, la série a ses fans ici. On me dit que c'est inspiré de l'univers de Parker, le personnage culte de Richard Stark. Me trouvant en être un inconditionnel, j'ai des réticences à me plonger dans cette série, d'autant plus que le dessin de Brüno m'indiffère de plus en plus avec les années.

pas lu ce tome 3 (jeme suis longuement demandé si j'allais l'acheter puis je me suis souvenu de mon "achetons mieux, achetons moins" qui m'a convaincu) et je dois reconnaître ne pas trop comprendre pourquoi j'aime mis 4 étoiles aux 2 premiers tomes. Si les albums sont plaisants, ils n'ont rien de remarquables. On est dans la variation sur un thème connu, la reprise de motifs de la pulp culture, ce qui semble être la marotte de Bruno depuis un moment. 3 étoiles me semblent plus que suffisants. Je pense qu'il y a la réputation (surfaite) ds auteurs qui joue et le fait que dans le même genre (pillage éhonté de la culture pulp qui tente de se faire passer pour un hommage érufit et respectueux), Nury & Bruno font 1000 fois mieux que, par exemple, Yves H et son papou il y a quelques années.

Pierre, 14.12.2018 à 11:49370751
crepp :




Je n'arrive pas à dépasser le stade d'une série sympa avec Tyler Cross. Ce troisième opus à ma préférence surtout grâce au personnage de Shirley. En fait le héros ne m’intéresse pas, c'est vraiment l'ambiance qui me plait.

3 flamants roses


Si l'on en juge par les bullenotes, la série a ses fans ici. On me dit que c'est inspiré de l'univers de Parker, le personnage culte de Richard Stark. Me trouvant en être un inconditionnel, j'ai des réticences à me plonger dans cette série, d'autant plus que le dessin de Brüno m'indiffère de plus en plus avec les années.

crepp, 14.12.2018 à 8:43370750




Je n'arrive pas à dépasser le stade d'une série sympa avec Tyler Cross. Ce troisième opus à ma préférence surtout grâce au personnage de Shirley. En fait le héros ne m’intéresse pas, c'est vraiment l'ambiance qui me plait.

3 flamants roses

Mr_Switch, 28.09.2018 à 15:29370059
Ce deuxième tome ne vaut quand même pas le premier. Le premier était logique et assez drôle.
Le twist final de celui-ci est cousu de fil blanc, tout en étant artificiel. L'explication du titre n'a pas grand sens.
Après... oui, le message humaniste est bien là.

Mr_Switch, 12.04.2018 à 12:37368734
Je pense qu'Anoeta essaie surtout d'être logique. Il ne pourrait pas interdire l'expression à un môme dans la cour et n'en faire aucun cas en ofrrant ce titre à sa fille. ;)

Thierry, 12.04.2018 à 10:48368732
Anoeta :
Pas acheté ce tome 2 à ma fille car le titre me gêne... Donc pas lu.
Le tome 1 est très chouette.

pas lu le 1 mais le tome 2 est très chouette, et sans allusion coquine, si c'est ce qui te fait peur :o)

Anoeta, 11.04.2018 à 23:15368730
Pas acheté ce tome 2 à ma fille car le titre me gêne... Donc pas lu.
Le tome 1 est très chouette.

Thierry, 11.04.2018 à 10:07368724
très marrant et qui distille un message humaniste plutôt bienvenu. Mon gamin de 6 ans s'est éclaté.

crepp, 19.02.2018 à 16:42368334




Je continue les lectures (grâce à ma biblio municipale) de séries qui ont quand même une certaine côte. Du coté du trait, pour faire simple j'ai toujours aimé Bruno que je suis depuis Nemo, alors ça me fait plaisir car son trait donne l'ambiance à cette série. Sinon pour le reste, malgré un découpage plaisant, c'est quand même dur de se débarrasser de l'idée du déjà vu. La famille dans le premier tome, je pensais être dans "there will be blood", la description de la prison dans le second tome (plus l'idée du comptable) je pensais lire "Les évadés".
3 flingues (oui j'aime bien Bruno, sinon c'était plutôt 2)

Pierre, 09.01.2018 à 22:15367799
poulpedesoie :

Dans la catégorie album jeunesse transgénérationnel (qui peut être apprécié par les adultes également) le premier volume était vraiment très bien, plein de double sens et de malice, un excellent album d'éveil et de réflexion! Le second allonge la sauce, non sans esprit ni qualités, mais la construction (à surprise et coup de théâtre) similaire au précédent peut émousser le plaisir de lecture... Mais bravo aux scénaristes, estampillés "auteurs" et "adulte", de réussir à prendre également au sérieux le genre jeunesse avec intelligence et rire et bravo à l'illustratrice qui fait tout avec finesse :)


Quoi ! Un nouveau bulledairien ? Mais, depuis combien de temps cela n'était-il plus arrivé ? C'est une épiphanie ("J'aime la galette, savez-vous comment ? Quand elle est bien faite avec du beurre dedans ...").

poulpedesoie, 07.01.2018 à 10:31367753

Dans la catégorie album jeunesse transgénérationnel (qui peut être apprécié par les adultes également) le premier volume était vraiment très bien, plein de double sens et de malice, un excellent album d'éveil et de réflexion! Le second allonge la sauce, non sans esprit ni qualités, mais la construction (à surprise et coup de théâtre) similaire au précédent peut émousser le plaisir de lecture... Mais bravo aux scénaristes, estampillés "auteurs" et "adulte", de réussir à prendre également au sérieux le genre jeunesse avec intelligence et rire et bravo à l'illustratrice qui fait tout avec finesse :)

crepp, 04.01.2018 à 10:42367723




Voilà ça continue à se lire tranquillement (même s'il y a des passages inégaux). J'ai pas vraiment de quoi râler de ma lecture, ça me plait, pourtant j'ai lu ça hier et c'est déjà plus en tête. Sinon ça râle quand même beaucoup un vieux avec Mr Lupano.
entre 2 et 3 vieux.

crepp, 01.01.2018 à 19:13367592




Passage à ma biblio municipale, j'ai donc pris les trois premiers tomes pour voir ce que cela donne. et je rejoins Thierry sur l'idée générale, cela aurait pu être subversif mais en fait c'est gentillet, bien fait, mais gentillet.
bon la suite m'attend.
3 vieux quand même car moi aussi je suis gentillet.

NDZ, 06.03.2017 à 11:18365175
J'aurais ajouté à la tirade que ça sera la seule génération à avoir une retraite... et que c'est nous qui la payons... Non, je n'aime pas les vieux :)

NDZ, 06.03.2017 à 11:17365174
T'es rude, même si je trouve que tu as tout à fait raison :))

Thierry, 06.03.2017 à 10:56365173
je sais que c'est l'un des succès-surprises de ces dernières années. L'exemplaire que j'ai lu étyait estampillé dune 'douzième édition' qui en dit long.
Je n'ai jamais lu de Lupanot. Je pars vierge de tout a priori.
Trois vieux amis se retrouvent lors des funérailles de l'épouse de l'un d'eux. C'est l'occasion de se souvenir, pour ces trois vieux briscards, anciens syndicalistes tendance anar qui ont fait leur vie à l'ombre de l'usine pharmaceutique du coin. Puis, c'est le choc, la révélation inattendue qui va pousser le nouvellement veuf à sérieusement envisager un crime passionnel. Et s'il faut descendre jusqu'en Toscane pour exécuter son plan, il le fera. Poursuivi par ces 2 camarades et sa petite-fille enceinte, il se lance dans sa petite vendetta.
Comédie dramatique qui se veut fraiche malgré le manque de fraicheur de ses héros, je dois avouer être resté sur ma faim. Non que ce soit honteux. Le dessin semi-réaliste est agréable et l'ensemble est plaisant. Mais on sent bien que s'il y a volonté de mettre en scène des 'vieillards indignes', on finit sur un truc qui possède la subversivité d'un téléfilm de France 3. Il n'y a qu'une scène qui soit franchement réussie. Les auteurs en sont conscients puisqu'elle est reprise en quatrième de couverture. Dans cette scène, Sophie, saoulée par la sollicitude d'un groupe de touristes du troisième âge, pique une crise et se lâche complètement dans cette tirade:
Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous votez à droite, vous avez sacrifié la planète, affamé le tiers-monde !
En quatre-vingts ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons ! Il y a cinquante milliards de poulet élevés en batterie chaque année dans le monde, et les gens crèvent de faim !
Historiquement, vous... VOUS ÊTES LA PIRE GENERATION DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE !
Et un malheur n'arrivant jamais seul, vous vivez HYPER vieux !

Là, on tenait quelque chose de vraiment iconoclaste et original. Il y avait matière à un récit jubilatoirement indigne. Il y a preque du Mordillat dans cette scène, et du Mordillat dans l'idée générale. Mais le reste est gentiment aseptisé, qui ne mange pas de pain. Des vieux pas trop communs dans une histoire calibrée pour ne pas faire de vagues tout en donnant l'impression d'être (un peu) iconoclaste.
Gentil et inoffensif. Je dois reconnaître ne pas comprendre l'engouement autour de cette série. En même temps, Louis la Brocante et Joséphine apporte sans doute des éléments de réponse.

Mr_Switch, 21.10.2016 à 15:13363372
Après une première moitié longuette et dont on ne comprend pas forcément sur le moment qu'elle pose certaines bases, il ne faudrait pas abandonner le bouquin. En effet la seconde partie dévoile ses vraies intentions, sa véritable réflexion et est, de fait, bien intéressante. Des questions d'identité, de métissage, du bien fondé de l'exotisme... « Vanyda parvient à mettre les mots sur des ressentis complexes » comme le dit Morgan.

Vanyda est une auteure un peu particulière pour Bulledair, puisqu'elle est membre du site, puisque le site a prépublié On a pas des vies faciles où apparait une Vanyda romancée. Certains de nous avons pu la rencontrer en marge de festival.
Or Carolie, l'héroïne du présent livre, est un avatar assumé de Vanyda. Forcément, c'est un peu troublant (qu'est-ce qui est inspiré de faits réels, qu'est-ce qui l'est moins ?) mais également source de (méta)réflexions supplémentaires.

C'est donc une oeuvre dans laquelle il n'est peut-être pas simple de rentrer, mais dont on sort enrichi. Il m'a permis en tout cas une nouvelle introspection.

Thierry, 16.09.2016 à 11:33363138
J'avais lu Souvenir de l'Empire de l'Atome,dont j'avais gardé un plutôt bon souvenir, malgré un ensemble de clés que je ne maîtrisais pas, à savoir l'oeuvre de Cordwainer Smith. J'ai hésité avant de lire cet autre livre, qui reste dans un certain prolongement thématique. Il s'agit cette fois d'une plongée dans une certaine vision pop des années 60, traverséee de l'imagerie colorée de Pelleart, de Blow Up... et de l'ombre inquiétant de Diabolik, sorte de Fantomas italien, dont je me rappelle avoir vu le film Danger: Diabolik avec John-Philip Law.
Artuculé en deux grandes parties, ce livre s'ouvre sur le récit de cet étrange été 67, lors duquel la vie du jeune Antoine Lafarge va basculer. Il sera témoin d'événements étranges qu'il vont le hanter, jusqu'à ce qu'il comprenne leur signification quelques 20 ans plus tard. La première partie sera colorée et par moment franchement psychédelique, se vivant à travers du regard d'Antoine, adolescent qui s'apprête à basculer dans l'âge adulte. La deuxième partie, plus austère, sera celle des regrets, de l'incompréhension et de la nostalgie.
Cet été Diabolik est traversé d'images pop, de motifs qui sont autant de marqueurs d'une époque. Un melting pot séduisant et coloré mais dont l'apparente légèreté est régulièrement mise en doute par les faits qu'Antoine perçoit sans toujours en comprendre la signification réelle. On est d'abord attiré par cet aspect visuel engageant, mais c'est finalement l'histoire qui retient l'attention et fait que ce livre est plus qu'un joili ensemble de planches. Il y a quelques facilités, mais comme pour L'Empire... le livre reste une forme de pastiche parodique doublé d'un hommage critique à une période souvent fantasmée. Ces facilités ne sont finalement que d'autres marqueurs de cette époque.

Aba Sourdi, 14.09.2016 à 19:04363128
Mael :
Pierre :
C'est tout juste digne de figurer parmi les pages bd de Paris-Match ou de VSD.


En fait c'est une BD publiée sur un blog du Monde. En effet pas drôle du tout.

Au début je croyais qu'il se moquait des nouveaux beaufs, mais petit à petit j'ai commencé à douter et maintenant je crois qu'il en est vraiment un et qu'il s'y complaît. Effrayant. On relit "Flipper le flippé" avec un autre regard, du coup.

Ce qui est étonnant, c'est qu'un autre dessinateur "underground/trash" fait maintenant dans la BD sociologico-Paris Match, c'est Terreur Graphique. Là aussi il est difficile de savoir s'il fait exprès d'être grossier (surtout dans le style graphique, une sorte de magma de mauvais goût entre sous-Blutch et sous-Sempé) ou si c'est un canular postmoderne (qui pourrait être drôle un temps, mais là ça devient trop long).

Mael, 14.09.2016 à 14:46363127
Pierre :
C'est tout juste digne de figurer parmi les pages bd de Paris-Match ou de VSD.


En fait c'est une BD publiée sur un blog du Monde. En effet pas drôle du tout.

Pierre, 14.09.2016 à 13:48363126




J'ai lu quelques pages de ça en librairie, qui se sont avérées suffisantes pour me former un avis sur la qualité de son contenu.

Si je me rappelle les premières contributions de cet auteur dans les pages de Ferraille parce qu’elles avaient retenues mon attention (sans que je les trouve particulièrement enthousiasmantes), je peine à les rattacher aujourd'hui à cet ouvrage au dessin banal à souhait et dont la matière à la fois transpire la beaufitude auto-satisfaite et échoue lamentablement dans son ambition comique. C'est tout juste digne de figurer parmi les pages bd de Paris-Match ou de VSD.

lldm, 08.08.2016 à 23:40362940
Aba Sourdi :
! Mais comment peut-on trouver une quelconque motivation à faire un livre pareil ? Qu'est-ce qui pousse un humain à entreprendre cela ?



Je sais pas... La haine de la philo, par exemple ?

Aba Sourdi, 08.08.2016 à 20:34362939
Glotz :
J'ai tenu 10 pages. Même au plus fort de ma période prépa-potache, je n'aurais pas plus ri. Pépin est laborieux, Jul pas au meilleur de sa forme : qu'est-ce que c'est nul !

Exemple : "Ce Montaigne, il n'ira pas loin. Déjà 35 ans qu'il est en période d'Essais".

Et ne parlons pas de "La planète des sages"... J'ai feuilleté le tome 2 l'autre jour et j'en revenais pas, c'est juste un type qui résume grotesquement la pensée de grands penseurs en une petite page et un autre type qui fait des gags basiques en regard et hop, emballé c'est pesé ! Mais comment peut-on trouver une quelconque motivation à faire un livre pareil ? Qu'est-ce qui pousse un humain à entreprendre cela ?

Glotz, 08.08.2016 à 16:39362937
J'ai tenu 10 pages. Même au plus fort de ma période prépa-potache, je n'aurais pas plus ri. Pépin est laborieux, Jul pas au meilleur de sa forme : qu'est-ce que c'est nul !

Exemple : "Ce Montaigne, il n'ira pas loin. Déjà 35 ans qu'il est en période d'Essais".

Anoeta, 02.08.2016 à 13:53362878
Le PBE :
NDZ :
Mort Cinder est attendu pour la rentrée chez Rakham... un autre prétendant sérieux au prix du BullePatrimoine.

Rââ, mais moi c'est l'île au guano de Perramus qui me manque...


Petit détour à Donosti, la réédition de Perramus vient de ressortir en Espagne. Autre info, le dernier Clowes est déjà sorti là-bas, aucun sticker apparant sur la couverture... Je savais Bulledair populaire en France, Belgique, Norvège et Chine mais point d'influence chez nos amis espagnols donc.

wandrille, 15.07.2016 à 16:48362781
Gantois :
Ils feraient mieux d'éditer les albums qui ne sont jamais sortis en français, genre ça :



ça a l'air beau.

SeBso, 13.07.2016 à 20:46362778
Gantois :
Ils feraient mieux d'éditer les albums qui ne sont jamais sortis en français, genre ça :



Tout à fait d'accord. D'autant plus qu'il y en plein qui n'ont jamais été édités en France. Je viens de lire Sherlock Time et Un Tel Daneri dans les récentes éditions italiennes et c'est vraiment excellent (même si je n'ai pas tout compris car mon italien est plutôt rudimentaire...)

Gantois, 13.07.2016 à 11:38362777
Ils feraient mieux d'éditer les albums qui ne sont jamais sortis en français, genre ça :

Le PBE, 13.07.2016 à 9:42362776
NDZ :
Mort Cinder est attendu pour la rentrée chez Rakham... un autre prétendant sérieux au prix du BullePatrimoine.

Rââ, mais moi c'est l'île au guano de Perramus qui me manque...

NDZ, 12.07.2016 à 21:51362774
Mort Cinder est attendu pour la rentrée chez Rakham... un autre prétendant sérieux au prix du BullePatrimoine.

Le PBE, 12.07.2016 à 10:40362769
wandrille :
Je viens d'acheter le recueil de Dargaud, magnifiquement designé parPhillipê Gielmetti (je pense, il n'est pas crédité, mais c'est lui qui fait les belles intégrale)

A mon avis, en route pour la sélection en prix Patrimoine.

Vu en librairie, cela m'a bien donné envie de les relire (bon si je me fourvoie dans ce coin de ma bibliothèque je risque aussi de piocher des Al Crane, des Cinémastocks et par ricochet (non, pas Ric Hochet) des RAB et des Philémon)

J'ai ajouté l'intégrale à la sélection patrimoine mais elles est un peu légère pour l'instant. On décidera à l'automne s'il y a suffisamment de prétendants pour justifier un prix 2016.

wandrille, 12.07.2016 à 0:14362764
Je viens d'acheter le recueil de Dargaud, magnifiquement designé parPhillipê Gielmetti (je pense, il n'est pas crédité, mais c'est lui qui fait les belles intégrale)

A mon avis, en route pour la sélection en prix Patrimoine.

Mael, 31.05.2016 à 14:23362374
Ralalala, les souvenirs et leurs erreurs.

Donc après de rapides recherches non ce ne sont pas les mêmes personnages mais Nathan Lowatt , frère d'Hiram.

Mael, 31.05.2016 à 14:21362373
"Les Ogres" a été une vrai révélation, tombé dessus au collège, un de mes premiers contacts avec l'édition alternative, dans une brassée de choses au même moment. Je l'aime toujours beaucoup.

Par ailleurs, David B a bien réutilisé les personnages avec Micol au dessin, pour la série (mais en fait plutôt un cycle lié à Hiram Lowatt et Placido) Terre de feu. De bons albums dans ma mémoire (mais je n'ai que ce souvenir d'appréciation, aucun idée de ce qu'il s'y passe), le choix de Micol est pas idiot dans le genre capable d'avoir à la fois du réalisme et un style/souffle propre.

Thierry, 31.05.2016 à 10:39362369
Relecture des 2 tomes de cette série, arrêtée trop tôt (à cause du succès d'Isaac le Pirate et des Donjon ?)


Hop Frog est paru il y a bientôt 20 ans, ce qui ne nous rajeunit pas. Il représentait l'une des premières percée de la "génération Association" dans l'édition mainstream, après les Lapinot de Trondheim, qui avançait masqué derrière l'étiquette "humour".
les albums de David B et Blain sont "sérieux". Ils se réapproprient les codes du western en y ajoutant une touche fantastique, presque shamanique (de l'intérêt de David B pour les traditions et les folklores exotiques). Le trait de Blain détonne par son style très expressionniste et l'ambiance poétique suggérée par les couleurs pastels. L'air de rien, ce livre avait de quoi surprendre, rompant avec le train-train ambiant. AVec le recul, l'aspect "novateur" ne fonctionne plus. Blain et David B sont devenus des auteurs "populaires", leur style a fait école. Si ce souffle de nouveauté ne joue plus, que reste-il de cet album ? Juste une excellenbte bande dessinée, qui conserve une fraîcheur et une originalite indéniables. La révolte Hop Frog est un grand livre qui continue de me plaire énorméméent




un duo de héros, c'est le point de départ idéal pour une série. D'autant que leur nature même: un journaliste etson guide, permet de les faire voyager à la guise des auteurs.
Ce deuxième (et malheureusement dernier) épisode transporte Hiram et Placido en Alaska, où Hiram doit donner une série de conférences sur les événements liés à la révolte des objets contée dans le premier tome.
Rapidement, le journaliste suspecte que quelque chose se trame. La petite communauté vit dans la terreur des attaques des "Coeurs de bêtes", qui ne reculent devant rien. Pourtant, Placido sent que les plus terrifiants ne sont pas ceux que l'on pense.
Les schémas restent classiques. On se croirait parfois dans un Jérémiah. Mais la noirceur est encore plus prononcée. Nous sommes loin des ambiances poétiques et presque éthérées du premier tome. Les a-plats et les hachures rendent le dessin plus dur. Blain excelle dans les scènes de poursuite ou de combat. le dynamisme de son trait impressionne. "Les ogres" surprend par sa noirceur, par le sort réservé à ces héros et en refermant ce livre, on se prend à se demander ce qui a pû advenir d'Hiram Lowatt après ce qu'il a subi. Mais nous ne le saurons jamais.

chrisB, 03.03.2016 à 17:35361676
NDZ :
On connaît la chanson depuis les Souvenirs de l'Empire de l'Atome... mais ça marche encore. Du ultra-référencé qui raconte (vaguement) quelque chose en jouant sur les codes et explosant le para-texte, c'est divertissant à souhait et un régal en trucages et mimétismes visuels. Vivement le prochain... en espérant qu'ils s'arrêtent avant une horrible revisitation des années 2010 et ses séries TV et des thématiques autour du Terrorisme.



J'ai beaucoup aimé aussi

NDZ, 03.03.2016 à 14:16361670
On connaît la chanson depuis les Souvenirs de l'Empire de l'Atome... mais ça marche encore. Du ultra-référencé qui raconte (vaguement) quelque chose en jouant sur les codes et explosant le para-texte, c'est divertissant à souhait et un régal en trucages et mimétismes visuels. Vivement le prochain... en espérant qu'ils s'arrêtent avant une horrible revisitation des années 2010 et ses séries TV et des thématiques autour du Terrorisme.

Gantois, 11.02.2016 à 10:32361525
chrisB :
il y a indéniablement quelque chose qui attire dans ce livre un brin OLNI, mais il m'a tout de même manqué un truc une fois le livre fermé.

Gantois, ton avis?


J'l'ai lu il y a de déjà plus d'un an, dans la version originale. J'étais sous le charme du découpage. L'histoire est peut être un peu légère et le dessin fort influencé par Schrauwen.

chrisB, 11.02.2016 à 8:33361524
il y a indéniablement quelque chose qui attire dans ce livre un brin OLNI, mais il m'a tout de même manqué un truc une fois le livre fermé.

Gantois, ton avis?

grimmy, 24.01.2016 à 14:53361322

Génial !

chrisB, 17.12.2015 à 10:57360373
Va pour la même note que le 1er, mais il est clairement en dessous !

Thierry, 23.11.2015 à 9:52360038
d'étranges phénomènes sur terre qui inquiète Galaxity. Valérian et Laureline enquêtent chacun de leur coté. Sur terre au débu desannées 80, Valérian s'associe à monsieur Albert, agent local de Galaxity, pour traquer ses manifestations alors que Laureline tente d'en trouver l'origine du côté de Cassiopée.
Décidément, le couple Valérian/Laureline est très moderne, Laureline y faisant plus que jeu égal avec Valérian. Elle est loin des stéréotypes, et s'impose même comme la tête de ce duo. Valérian tient plus du benêt qui fonce avant de réfléchir.
Dans ce dyptique, il est question de la spoliation des peuplades primitives par les multinationales. Ce sujet était encore relativement neuf à l'aube des années 80. Ce dyptique maqe aussi lr début de la fin pour la série qui va progressivement décliner et ne plus jamais atteindre le niveau de qualité des tomes 4 à 10.

Thierry, 23.11.2015 à 9:44360037
beuzno :
j'aime bien ce terme de "fion d'album"

un hommage à votre ancien premier ministre

beuzno, 19.11.2015 à 11:32360011
j'aime bien ce terme de "fion d'album"

Thierry, 19.11.2015 à 10:41360009
Si, de prime abord, Valérian se présente comme une série de Space Opera dynamique et rythmée, il ne faut jamais perdre de vue que les auteurs ont toujours donné un sens politique à leurs histoires, en tout cas dans la meilleure période de la série.
Dans cet épisode, Valérian passe d'époque en époque, ou plutôt de reconstitution en reconstitution, essayant de localiser l'entité qui génère ces "terres truquées". Christin et Mézières semblent beaucoup s'amuser à aligner les scènes de poursuites s'achevant à chaque fois par la mort de Valérian, remplacé par un clône pour la mission suivante.
Où se cache le message politique dans cette fantaisie mélant SF et reconstitution historique ?
Ce sera Laureline, dans une diatribe en toute fion d'album, qui va critiquer cette manie des reconstitutions, qui occultent réalités politiques de ces "jolis tableaux". De l'Empire Colonial anglais, il ne reste que les beaux uniformes rouges des soldats anglais et un assaut spectaculaire du palais d'un maharaja. Des champs de bataille de 14-18, il ne reste qu'un spectacle pyrotechnique et des tranchées parfaitement reconstituées. Où réside le sens de ces reconstitutions ?
Les auteurs rappellent par la bande que l'histoire, ce n'est pas un diaporama. Il ne faut pas oublier la remise en perspective des événements. 40 ans après sa réalisation, l'avertissement reste valable, alors que la manipulation de l'histoire reste une arme politique.

chrisB, 02.11.2015 à 10:28359870
Lu via une grosse réédition de Bretécher (il n'y a pas que du cellulite dedans). C'est pas mal du tout.

Thierry, 30.09.2015 à 9:40359646
Angola suit le même sillon que Black Rock: un récit solide, qui multiplie les poncifs du genre (en tête, le film de prison) mais avec suffisamment de distance pour en faire un divertissement réussi. On pense à Luke la main froide, on pense toujours autant aux frères Coen et on se laisse porter.
Tyler Cross se retrouve donc en prison après un coup foireux. Il risque de ne pas faire de vieux os au pénitencier d'Angola. Entre les mafieux toujours bien décidés à lui faire payer le massacre du tome 1, les matons corrompus et les conditions de vie abominables, on voit mal comment Cross pourrait y échapper... si ce n'est en s'évadant. Classique, solide mais avec un petit quelque chose qui le fait franchement sortir du lot.

chrisB, 28.09.2015 à 13:53359637
Effectivement cela a toujours été le cahier des charges pour Tyler Cross : raconté un truc vu/lu cent fois, oui mais alors différemment sinon quel intérêt !

Cela donne donc un travail sur la mise en scène pour justement à partir du postulat de base en faire quelque chose de différent (ex la scène de l'évasion vue par le serpent).

Pour Brüno, c'est intéressant de le voir expliquer à quel point son travail avec Nury l'a enrichit dans sa mise en scène, sur regarder le comment avant au moins autant que le quoi.

Thierry, 28.09.2015 à 12:55359636
chrisB :
NDZ :
Des recettes de blockbuster avec une touche encore parfois considérée comme indie (c'est dingue comme quoi le style de Brüno est encore qualifié par certains de "non-classique"). Agréable comme tout. En même temps, on verra ce que le temps laissera comme souvenir de cette lecture. Et si c'était du ciné ? Remâchage de films de genre et de série B = Tarantino.


Lors du Ciné BD de mardi soir, Nury expliquait justement qu'apparemment ce n'était pas facile à adapter (en gros il y a une option dessus, un gars s'arrache les cheveux car il ne veut pas placer les bulles narratives en voix off, et que du coup c'est un peu imbitable).


je me demande si cet argument de la voix off n'est pas une mauvaise excuse. Ce qui fonctionne bien dans Tyler Cross, selon moi, ce n'est pas tant le scénario en tant que teque la manière dont il est"interprêté" par Brüno. Son style apporte une distance par rapport à une histoire déjà vue et revue, et qui recycle les poncifs du genre. Traité en mode réaliste, je doute qu'elle ait beaucoup d'intérêt, à moins d'avoir un metteur en scène qui ait une vision forte. On cite Tarantino. Pourquoi pas ? Même si la référence est un peu bateau. Je pensais plus aux films noirs des Frères Coen. Si on tombe dans le premier degré, ce sera imbittable. Nury à certainement construit son scénario avec la distance induite par le style de Brüno en tête. Il faut un décalage similaire pour en faire un film intéressant. Je verrai bien un système qui jouerait à fond sur l'aspect visuel, un peu à la Sin City (ou dans un autre registre, dans le genre des outrances visuelles de Warren Beatty dans Dick Tracy).
Sinon, on reste dans l'idée "c'est un succès en BD, on va daptaer" mais sans vision, donc sans âme.





je recolle mon verdict panoramique du sujet d'à côté

tous les codes du roman noir sont bien présents. j'ai eu des réminiscences de Dashiell Hammett et des films noirs des frères Coen (entre Miller's Crossing et No Country for Old Men). Le scénario ne brille pas par son originalité mais est bien ficelé. En fait, Tyler Cross, c'est un étalage de poncifs, de scènes déjà vue, d'archétypes battus et rebattus. Dessiné dans un style réaliste (mettons Meyer, très bon dsans son genre), cela m'aurait sans doute été insupportable et ridicule. Mais sous le trait de Brüno, une distance salutaire s'installe. Ce n'est pas de la parodie, on reste dans un recit sérieux et très premier degré. Ca pétarade, ça bastonne, ça aligne des personnages qui ne sont presque que des coquilles vides, des postures... et ça fonctionne bien. Par moment, je repensais à Dufaux. Ne me demandez pas pourquoi, mais les tréfonds de la mémoire régurgite parfois des trucs pas très avouables, et je me suis dit que le même genre d'ingrédients sous la plume de Dufaux, ce serait pompier et ridicule (il a puisé dans le même imaginaire dans son hommage à Hammett, entre autres). Mais la collaboration Nury-Brüno trouve la distance juste. Tyler Cross utilise efficacement les éléments mythologiques d'un genre très codé et proposent un livre vraiment réussi. Une belle démonstration que le dessin réaliste est souvent une impasse, parce qu'en perdant cette distance que le dessin peut apporter, il ne subsiste qu'un premier degré parfois douloureux, souven embarassant.
Par contre, j'ai l'impression que Brüno n'est pas topujours à l'aise avec les femmes. Il y a toujours des cases où ses femmes me semblent ratées et sans âmes.

lanjingling, 25.09.2015 à 10:33359625
Il se passe parfois des trucs intéressants à Paris tout de même :)

chrisB, 25.09.2015 à 8:27359624
Un évènement Dargaud/MK2, il doit y en avoir 3 ou 4 par an.

Le principe est le suivant :
20h/20h45 : interview des auteurs (sur scène dans la salle de ciné) sur un album (ici la série Tyler avec Nury et Brüno donc)
20h45/21h : petite séance de dédicace (pas de dessin, juste une signature)
21h : début de la séance du film retenu par les auteurs, petite intro des auteurs sur le pourquoi du comment du choix du film.


Donc là, il y avait "Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia" de Sam Peckinpah, et c'est quelque chose de la voir sur grand écran (même si le master a bien morflé)

lanjingling, 25.09.2015 à 7:02359622
chrisB :
Lors du Ciné BD de mardi soir
C'est quoi ça ?

chrisB, 24.09.2015 à 10:59359616
NDZ :
Des recettes de blockbuster avec une touche encore parfois considérée comme indie (c'est dingue comme quoi le style de Brüno est encore qualifié par certains de "non-classique"). Agréable comme tout. En même temps, on verra ce que le temps laissera comme souvenir de cette lecture. Et si c'était du ciné ? Remâchage de films de genre et de série B = Tarantino.


Lors du Ciné BD de mardi soir, Nury expliquait justement qu'apparemment ce n'était pas facile à adapter (en gros il y a une option dessus, un gars s'arrache les cheveux car il ne veut pas placer les bulles narratives en voix off, et que du coup c'est un peu imbitable).

NDZ, 24.09.2015 à 10:13359613
Des recettes de blockbuster avec une touche encore parfois considérée comme indie (c'est dingue comme quoi le style de Brüno est encore qualifié par certains de "non-classique"). Agréable comme tout. En même temps, on verra ce que le temps laissera comme souvenir de cette lecture. Et si c'était du ciné ? Remâchage de films de genre et de série B = Tarantino.

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