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Simon Hureau, Simon H, monsieur H, Professeur Furax... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]
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| | chrisB, 20.01.2015 à 17:57 | 357580 |
| | |  Un bouquin curieux de mister Hureau, 2002 donc nous pouvons parler d'oeuvre de jeunesse. Globalement j'ai toujours une réserve avec son travail, ça reste de bons albums, mais j'ai rarement été completement emporté. |
| | NDZ, 03.02.2014 à 17:46 | 354110 |
| | |  Vraiment chouettos. Je vais lire (enfin) le premier pour me réconcillier définitivement, après la lecture prometteuse de Palaces et d'un Intrus décevant, avec le grand et la grande H. On a un récit (plutôt) classique, mais qui s'enquille bien, avec deux trois bizarreries mais une machinerie qui tient à peu près la route et qui tient en haleine. |
| | | |  Depuis peu, j'ai une envie de BD classique, il m'a donc paru naturel d'essayer de me pencher une bonne fois pour toutes sur cet auteur qui m'a longtemps perplexifié par son aspect trop classique, justement. Eh bien je dois dire qu'il y a une grande élégance en tous points. J'avais beaucoup entendu parler, pour ce livre-ci ainsi que pour d'autres, de "jusqu'au-boutisme dans le glauque/malsain", or je ne suis pas du tout d'accord : ça coule comme il faut que ça coule, ni plus ni moins. Je pense que son charme réside dans la densité de ses planches associée à une narration très libre et aérée, souvent sans cases. On ne peut qu'apprécier la langue, suffisamment travaillée pour la situer dans la catégorie des auteurs qui accordent une importance à l'écriture. J'avoue n'être pas un grand amateur de son dessin, bien que je goûte son trait avec plaisir. Vous allez me dire que je commence vraiment à débloquer et que cette phrase n'a aucun sens (je veux dire encore moins que les autres), en voici donc l'explication : je ressens quelque chose qui vibre dans son lettrage, la forme de ses bulles, ses mises en page, et c'est ça l'essentiel, ce n'est pas grave si je ne me reconnais pas dans la façon dont il délimite ses personnages ou ses décors (trop 'classiques' pour moi ?). C'est ça la BD, c'est l'ensemble de ce que ça montre qui compte. C'est cohérent et ça parle. (Il n'est pas le seul pour qui je ressens ça ; chez les nouveaux auteurs, je peux citer les LeGlatin : je suis réticent dans un premier temps à l'approche graphique et aux expressions, mais le trait fait sens dans son ensemble, je comprends et j'aime. On est loin de Hureau a priori, et pourtant il y a aussi une densité rare et appréciable qui doit beaucoup jouer. Oui, ça doit être ça aussi. La densité.) |
| | THYUIG, 09.07.2013 à 22:53 | 351817 |
| | |  Ben c'est vraiment super bien, j'en reste baba. Maîtrisé, avec de très beaux passages (je pense spécifiquement à la longue déambulation nocturne et muette qui a dû demandé un de ces boulot point de vue dessin !), et une histoire qui se tient plutôt bien. Le deuil dans la quête de l'autre, de son identité secrète, il manque sans doute la profondeur psychologique qui fait qu'on en apprend surtout sur soi. Ici, le péril ne semble pas faire vraiment peur le héros, il affronte tout, de la vindicte populaire aux terreurs nocturnes. Je mets seulement ce bémol, mais qui ne gâte pas vraiment la lecture. |
| | seb, 06.06.2011 à 9:56 | 338546 |
| | | Ego comme x poursuit sa démarche d'édition à la demande : deuxième titre, Palaces, de Simon Hureau, réédition en noir et blanc, augmentée d'un chapitre inédit de 27 pages ; disponible uniquement en vente directe auprès de l'éditeur ; 22 euros port compris.
(Pour ceux qui possèdent la première édition, on peut lire en ligne le chapitre inédit, sur la page ci-dessus). |
| | seb, 28.10.2009 à 9:54 | 325948 |
| | | Archives de Simon Hureau #2.
Au programme, "luxe, calme et entre-soi" la chronique de Saint-Germain-en-Laye issue de Formol ; "Dix jours en creux", un récit bucolique issu d'une auto-publication, qui fait suite au festival "Émile a une vache" en Creuse ; et "Dormir" et "La cité des flaques", issus de la revue Ego comme X... |
| | seb, 28.09.2009 à 19:35 | 325179 |
| | | Archives de Simon Hureau en ligne sur le site ego comme x, avec des pages issues des fanzines formols. C'est la première partie de plusieurs parties...
D'autres choses aussi, mise à jour du jour : vieilles nouvelles interviews de Teulé, de Pinelli, enfin, tout est
là |
| | | | | Vox populi, vox dei, mais bon... l'avis de 4 personnes n'est ce pas ? |
| | | |  Les bulledairiens sont moyennement convaincus pour l'instant ! |
| | | | Oui c'est pas austère du tout, c'est au contraire extrèmement Barroque le dessin de Simon Hureau. Je te recommande la lecture du "CHEF D'OEUVRE INCONNU" chez L'institut Pâcome
C'est foisonnant, c'est plein de mille détails... Non, Austère, ce n'est pas le mot... Parle t'on vraiment de la même personne ? |
| | longg, 03.07.2009 à 19:09 | 322593 |
| | | Oh? Ça m'étonne que tu parles de classicisme et d'austérité...
Pour moi, le dessin de Simon est très généreux au contraire, et fluide ce qui ne gâte rien.
Ses scénarios sont parfois à vomir (pas dans le sens nul, dans le sens vraiment de donner la nausée), ce qui fait que je ne le relis jamais.
Y'a un album de lui chez Didier Jeunesse, en ombres chinoises chères à Blanquet (et plein d'autres) qui est excellent et devrait bien "t'exploser les yeux" car c'est magnifique...
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| | | | Y'a un côté hachuré influencé par l'école américaine, oui, mais ça ne suffit pas pour rendre un dessin "crado" je trouve... (Pour moi Crumb est tout sauf crado, par exemple.)
Pour employer un meilleur adjectif, qui traduise mieux ma pensée, je dirais que je trouve ça trop austère. Oui voilà, c'est ça, austère. J'aime ce qui explose mes yeux. :) |
| | | | | abasourdi : | | Son classicisme froid me repousse trop. |
ptin c'est marrant comme on est systématiquement aux antipodes... moi qui trouve sont dessin un peu crado (mais qui évolue vers un truc de plus en plus léché sur le dernier).
En même temps, moi c'est pas tellement pour le dessin que j'aime son oeuvre (même si j'aimerais bien avoir un petit quart de son talent) |
| | Le PBE, 03.07.2009 à 17:07 | 322588 |
| | | J'ai bien aimé son comix chez l'Institut Pacôme.
Le côté cru / horrible / cynique et historique de Hautes Oeuvres me fait penser à certains romans de Jean Teulé comme "Je, François Villon" ou le récent "Mangez-le si vous voulez". |
| | seb, 03.07.2009 à 11:56 | 322567 |
| | | | on peut lire "Palaces" en ligne, pour ceux qui ne le connaissaient pas, sur le nouveau site d'ego comme x (même adresse que l'ancien)... |
| | | | | J'ai un très très gros problème avec son dessin, qui me tombe des mains, du coup je suis jamais arrivé à me plonger dans un de ses livres. Son classicisme froid me repousse trop. Mais bon, avec un peu de chance, comme je tends à me foutre du dessin pour rechercher avant tout un propos/une pensée/une écriture, ptet qu'un jour je franchirai le pas, faut jamais perdre espoir. |
| | | | Ce type me fait peur.
Je crois que Tout doit disparaître est la seule BD que j'ai aimée mais pas eu le courage de relire tellement c'est abominable.
(mais il est bon, le bougre) |
| | | | Voilà un auteur qui mérite son sujet à lui tout seul.
Depuis ses premières production à l'Institut Pacôme, Simon Hureau a vraiment créé un univers très très personnel, sombre, violent, parfois ésotérique, souvent peuplé de personnage récurrent amoraux, de victimes soumises et de pervers carnassiers.
Son précédent livre, HAUTES OEUVRES, est bien injustement passé inaperçu de la sélection d'Angoulême et de la plupart des lecteurs et racontait le supplice qui attendait le dernier apprenti régicide de France (avant la révolution)... un tableau de la société française à l'époque de louis XV cru, truculent et violent.
 Son dernier opus, paru à la boite à bulles (laquelle, pour une fois, a délaissé son habillage hideux pour un très élégant graphisme) va encore un peu plus loin dans le noir : Pédophagie, meurtre et sexe à tous les étages, pour une succession d'historiettes trash et jouissive qui permet de retrouver un des personnage favori de monsieur H, en la personne de la jolie goth transformiste Mélusine.
Un must à ne pas mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s'abstenir. |
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