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The Hoochie Coochie, Turkey et autre Dame Pipi produkt

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1

Mael, 07.06.2023 à 11:55377585
L'album est sorti le 2, je ne le verrai que dans un mois et demi, le sommaire est déjà là.

Il y a un lancement le 16 juin à 16h30 à la librairie Super héros à Paris.

L'auteur sera là, ressorti des 80's.

Mael, 29.03.2023 à 0:39377447
Merci merci.

Cela m'a d'ailleurs emmené à écrire ce post bibliographique.

Mr_Switch, 28.03.2023 à 17:52377444
Tiens the Hoochie Coochie va sortir une Anthologie Imagex. Avec l'indispensable featuring de M. Rannou, ça va de soi ;)

Le PBE, 01.06.2018 à 12:39369057
The Hoochie Coochie Circus #4


NDZ, 24.03.2018 à 17:26368624
Très factuel au final, quelques passages bien sentis. Parfois plan-plan ronron. LA réussite à mon avis tient au fait que le descriptif, l'historique, le géostratégique vient seulement alimenter, nourrir, contextualiser un discours sur l'apparition du récit moderne... bien avant Don Quichotte: du Décameron, de la Divine Comédie, des contes de Canterbury à l'autobiographie de Margery, tout ça a tenu dans un siècle de guerre, de famine et de souffrances. Génial, sans être intéressant.

Mr_Switch, 05.03.2018 à 15:17368419
Oui, la version 2017 est augmentée d'une postface, par rapport à celle de 2012, semble-t-il.

Thierry, 05.03.2018 à 12:26368416
il s'agirait d'une réédition augmentée. Le XIVème siècle, à la charnière du moyen-âge et de la Renaissance, décrypté par Christopher Hittinger. Strips, histoires plus ou moins courtes, changement de focale passant de la "grande histoire" aux "petites gens". Ce n'est pas un travail d'historien, mais une manière de capturer un état d'esprit. C'est drôle, inventif et édifiant.

Mael, 03.07.2017 à 9:17366001
Si tu as aimé Todd (que j'ai débuté mais pas terminé, honte à moi, j'en aime cependant beaucoup le choix de reliure et le prix assez bas) je t'enjoins à lire ce petit zine du même auteur, même format, mais beaucoup moins de pages. Avec des géants, aussi. Il est très bien, les choix de dessin assez proches de Todd, le côté "conte philosophique" mêlant bonne réflexion et naïveté aussi. C'est un très bon auteur de toute façon.

ibnalrabin, 02.07.2017 à 23:10365999
Je suis assez mauvais pour commenter des livres et les qualités que je leur trouve, mais il y en a une qui est assez facile à décrire: certaines bandes dessinées me donnent envie d'en faire, ou de changer la manière dont j'en fais. Il se trouve que deux des bouquins qui m'ont le plus fait cet effet là sont sortis chez Hoochie Coochie. Je ne vais pas du tout résumer le contenu de ces livres, je préviens, ça sera peut-être peu compréhensible pour ceux qui ne les ont pas lus.

Le premier c'est Jamestown, de Christopher Hittinger, sorti il y a presque 10 ans je pense:



Ce bouquin m'a assez impressionné à l'époque, je ne pensais pas qu'on pouvait raconter une histoire (assez classique en l'occurrence) avec un rythme satisfaisant en fonctionnant quasi uniquement par image en pleine page. En plus le parti pris entre des personnages représentés de manière très symboliques et des paysages plutôt réalistes m'avait semblé assez gonflé mais pourtant ça fonctionnait très bien. (On pourrait dire un peu la même chose de certaines de mes pages, mais mes paysages à l'époque en tout cas étaient bien plus simplistes que ceux de Christopher Hittinger.) Ça fait depuis que j'ai lu ce bouquin que j'ai envie d'en faire un du genre, mais jusqu'à maintenant je n'ai rien foutu.

Le deuxième c'est TODD le géant s'est fait voler son slip, d'Alex Chauvel:



Eh ben il est super ce bouquin, de loin pas sans défauts mais c'est largement compensé par ses qualités. Ce qui est tentant ici c'est le rôle de démiurge, de créateur d'un monde complexe (enfin, moins que le notre mais bon) mais cohérent mais pas plombé par le poids d'une volonté de contrôle absolu, avec une légèreté dans les choix narratifs qui fait envie, on n'a pas l'impression d'un auteur plombé par son sujet. Ça a ses désavantages, je ne suis pas très convaincu par le titre par exemple qui sert de prémisse au récit mais fait un peu couillon, alors que le bouquin est plein de chose certes dites sur un ton léger mais loin de la simple plaisanterie potache. Bref, j'aimerais bien un jour me lancer dans un machin pareil, mais ne le ferai sûrement jamais.

Un autre truc qui me donne envie de faire des bandes dessinées, c'est la série Benny de Baladi chez Atrabile, mais j'en parlerai une autre fois, ou alors jamais, que sais-je, mais c'est aussi très bien. Sinon les premiers Jérôme d'Alphagraph de Nylso, mais ça c'est fait, je lui ai piqué sa manière de disposer les cases et les paysages dans les pages.

Il n'y en a pas tant que ça de livres qui me donnent envie d'en faire, et même si finalement ça ne donne rien et je ne concrétise pas ces envies, elles me semblent quand-même une partie importante de mon enthousiasme à lire une bande dessinée.

NDZ, 10.10.2016 à 19:22363326
C'est le hasard de la validation tardive de mon court avis sur Punk rock et Mobile home qui met côte à côte cet album et cette revue... et de fait, me fait comprendre que dans les multiples joies de lecture de Turkey ce trouve le truc po-trash de deux danois... qui a une résonance parfaite avec le premier album cité. Tout ça pour dire que je n'avais pas remarqué la sortie de Rock World et m'en vais le lire bientôt... Sinon, dans la Dinde, peu de déchet. Même la farce est goûteuse. Rare de lire une revue si bonne de bout en bout. Quoique, si, il y en a d'autres...

Bicephale, 21.09.2015 à 10:26359582
Le week-end prochain, 26 et 27 septembre, The Hoochie Coochie organise un bel événement, riche et intime, à la Générale, 14 avenue Parmentier, Paris XIe.

Sont invités par le maître d’œuvre : Bicéphale, Les Détails, La Fabrique Gomez de fanzines, Flûtiste, Gonzine, L’Insolante, PCCBA, Polystyrène, Serendip, Superseñor, Une Autre Image

Sont programmées des expositions de Martes Bathori, L.L. de Mars, J. & E. LeGlatin, Macha Poynder et Robert Varlez.

Tout le programme : http://www.thehoochiecoochie.com/blog/2015/09/the-hoochie-coochie-circus/

chrisB, 05.09.2015 à 10:32359489
Un peu moins emballé par celui là, il y a une ambiance et tout, mais je suis pas toujours rentré dans le "délire".

chrisB, 30.08.2015 à 10:46359438
excellente surprise !

Bicephale, 08.06.2015 à 11:21359011

Mael, 13.03.2015 à 10:27358164
Søren Mosdal est surprenant, en quelques années il a surfé de la BD expérimentale aux histoires de vikings, en passant le portrait féministe. Reconnaissable au premier coup d’œil pour son superbe traits expressionniste, on le retrouve ici dans le milieux du rock'n roll, des festivals, de la nuit... Sur des scénarios de Jacob Ørsted il dresse une dizaine de portraits féroces, d'abord parus dans une trilogie de fanzines en VO et dont quelques uns avaient été publié dans la belle revue Turkey Comix.

Au cœur de ces pages il y a Charley, bloggueur amateur de noise, très imbu de lui-même, volontiers méprisant et terriblement seul. Il marche souvent aux-côtés de Mickey, un alter-ego qui ne lui ressemble pas beaucoup, pour qui concert est synonyme de beuverie en dehors des soirées foot. De salles en salles, ils écument les bar et donnent leur avis sur la scène musicale du moment... Un avis que pas grand monde n'écoute mais qui est sans doute la chose la plus importante du monde à leurs yeux.

Si Rockworld est acerbe, il ne faut pas y voir de haine, plutôt la gentille ironie que l'on distille à un bon amis. Ici, c'est à la fois le monde musical de Copenhague – qui peut s'étendre à toutes les villes –, ses groupes et ses fans... Un milieu auquel les auteurs ne se cachent pas d'appartenir, admettant volontiers s'être souvent inspiré de leurs propres expériences. On sort rasséréné de ces 128 pages de non-aventures douloureusement drôles et tendrement pathétiques.

Mael, 07.05.2014 à 11:03355061
En 1987 Jean-Marc Thévenet, directeur de la fameuse collection X de Futuropolis, a un coup de cœur. Il téléphone à Étienne Robial, éditeur et maquettiste, pour le voir d’urgence : il a la certitude d’avoir un grand auteur entre les mains. Et pour cause ! Mokeït, jeune auteur de bande dessinée, n’a encore participé qu’à quelques fanzines (mais quels fanzines ! Le Lynx et Réciproquement) et prépare un « Patte de mouche » à L’Association. Co-fondateur de cette structure, il en démissionne quasi-aussitôt et disparaît brusquement du paysage de la BD au début des années 1990 devenant une sorte de légende mystérieuse.

En réalité, Mokeït ne cesse pas de dessiner. On retrouve son fascinant trait anguleux et l’étonnante matière de ses gris dans la presse (Libé, Le Nouvel Observateur, Les Inrockuptibles, Télérama, Le Monde, etc.), sur des affiches et pochettes de jazz ou en illustration de nombreux livre

De sa carrière dans la BD ne reste donc qu’un modeste livre, modeste mais déjà très riche. En 20 pages subtiles, il décrit le terrible destin d’un homme sur qui l’attraction terrestre n’a soudain plus d’effet. Luttant par tous les moyens pour retourner au sol, il lutte pour tenter d’interrompre son inexorable chute vers le haut… et son saut dans la folie. Épuisé depuis longtemps, ce petit livre est réédité alors que son auteur est revenu à la BD sporadiquement (dans les collectifs XX MMX et Quoi !) ces dernières années. Dans une jolie édition brochée, augmentée d’une nouvelle couverture et d’une préface d’Étienne Robial, La Chute vers le haut n’a rien perdu de sa force près de trente ans après sa première publication.

On saluera encore le travail de The Hoochie Coochie, qui se penche avec courage vers le patrimoine contemporain de la BD alternative, un enjeu essentiel pour la mémoire d’un art encore trop marqué par l’oubli. Une exploration qui a débuté l’an dernier avec la publication de l’OVNI Séquences, de Robert Varlez, et qu’il faut encourager largement : il y a encore tant de perles à découvrir !

NDZ, 05.03.2014 à 10:08354517
C'est bêbête à souhait, mais malgré une impression du tonnerre, une composition originale, le résultat reste gentillet. En fait, on est loin des sommets oubapesques de Lécroart mais c'est un chouette premier essai.

Mael, 01.08.2013 à 10:48352039
Depuis que le (déjà soigné) fanzine Dame Pipi Comix a été repris par les éditions The Hoochie Coochie et est devenu la massive revue DMPP, la formule continue de confirmer sa qualité sans se reposer sur les lauriers du Prix de la BD alternative, obtenu au festival d’Angoulême 2009.

Depuis, chaque année offre son numéro, et avec lui la confirmation d’une recette très rare dans le panorama actuel. Si DMPP publie des bandes dessinées variées, c’est avant tout son goût pour l’histoire et la théorie qui lui fait tirer son épingle du jeu. En effet, il n’existe aucune autre revue prête à se pencher régulièrement sur ce passé récent à défricher. Pourtant, à l’origine du fanzinat (comme la rappelle très bien Franquin et les fanzines) il y a cette volonté d’étude, passionnante et nécessaire, aujourd’hui souvent abandonnée pour laisser place aux « catalogues d’auteurs »…

DMPP consacre donc dans chaque numéro un gros dossier, sous une forme à chaque fois différente et adaptée : de l’interview à la longue étude détaillée, en passant par l’hommage dessiné, la publication de récits inédits, ou même tout ça à la fois. Dans ce neuvième numéro, après s’être intéressés à la préhistoire de l’OuBaPo (Gustave Verbek, n°5, 2008), à la poésie absurde (Charlie Schlingo, n°6, 2010), à un des plus étonnant auteurs contemporains (Matti Hagelberg, n°7, 2011) ou à la représentation du sexe chez deux maîtres italiens (Jacovitti et Mattioli, n°8, 2012), nous pourrons découvrir pour la première fois une personnalité extérieure à la bande dessinée, bien que les confluences soient évidentes : Lev Youdine.

Gérald Auclin, directeur de publication de DMPP, féru de collages et d’écrivains russes, lève le voile sur l’une de ses inspirations en nous présentant donc Lev Youdine, peintre et illustrateur russe du début du XXe siècle (1903-1941). Cet élève de Kasimir Malevitch fut adepte du suprématisme avant de se libérer de l’influence de son maître et de s’émanciper dans le cubisme lors de ses années étudiantes. Auteur de nombreux livres jeunesse, il brille dans ce genre où son art du papier découpé et de l’ombre chinoise forme des propositions radicales et particulièrement originales. Composé d’un long et érudit article autant biographique qu’analytique, le dossier comporte en outre un bibliographie très complète et – surtout – un superbe cahier couleur, une première dans DMPP, permettant de prendre la pleine mesure de ce talent méconnu. De ses couvertures stylisées très expressives à ses bandes dessinées (malheureusement non traduites pour des raisons de droits), on en prend plein la vue et attendons donc logiquement une nécessaire, quoique peu probable, anthologie.

Autour de ce dossier, de nombreuses bandes dessinées, notamment des récits au long cours : Freddy « Opa » par Martes Bathori, Dur-à-cuire par Gérald Auclin, Panpan et ses amis d’Olivier Philipponneau et Juliette en juillet par Joko. Soit quatre travaux totalement différents entre l’univers punkoide de Batori, les fantasies SM de Joko ou la froideur apparente d’Auclin, mais tous riches et intrigants. On regrettera juste que ces séries soient « à suivre ». C’est certes sans doute nécessaire pour permettre aux auteurs de s’exprimer avec l’ampleur qu’ils souhaitent, mais dans le cas d’une revue annuelle ce mode de participation apparaît plutôt inadapté. L’importance laissée à ces récits risque de mettre de côté le lecteur qui voudrait se laisser tenter par un numéro sans acheter tout depuis le début…

Il lui restera cependant de nombreuses bandes courtes, là encore très variées. On saluera les fascinants dialogues de Caporal & Commandant par J&E Leglatin, Moustache par Boris Hurtel, et Entre femmes de Viktoria Lomasko. Cette dernière navigue entre la bande dessinée, le journalisme et le récit illustré dans une forme assez anachronique et réussit pourtant à éveiller l’intérêt par les étonnants reportages qu’elle mène depuis plusieurs numéros sur la société russe contemporaine, créant ainsi un dialogue inattendu avec le dossier du numéro.

Saluons enfin deux choses totalement propres à DMPP. D’abord le gadget/jeu à monter soi-même de Bastien Contraire, délicieux détournement de ce qui constituait l’âme des Spirou et Pif des années 60/70. Ensuite, L’Oeil des deux abbés, longue et passionnante section critique signée Alexandre Balcaen et Arsenic Brasilia, brassant la production de l’année à la seule aune de la qualité et sans distinction entre l’obscur fanzine et la grosse production américaine pour peu que ce soit intéressant, une expression critique libre qui manque souvent, particulièrement dans la presse papier.

Avec ce numéro neuf, toujours plus cohérent et solide dans ses propositions, DMPP confirme sa place à part dans le paysage éditorial. Rigoureux, explosif et assumant son rythme à contre-courant des modes et de l’immédiateté, DMPP s’affirme à chaque numéro comme plus que jamais nécessaire. Dans un entretien publié sur Du9, Gérald Auclin disait vouloir parler d’autres « auteurs dont [il se] sens proche et sur qui rien ou presque n’a été écrit » comme Anna Sommer ou Harvey Pekar. C’est bien tout le mal qu’on puisse lui souhaiter.

Vidéo et extraits ici.

grimmy, 13.06.2009 à 23:23322038
Ah oui !! Je considère "Jamestown" comme l'un des deux ou trois meilleurs livres sorti l'année de sa sortie et "les deserteurs" (le nouveau livre de Hittinger) est franchement réussi. Il faut encourager la production de cet éditeur en achetant ses livres !!

wandrille, 13.06.2009 à 21:50322034
[deserteurs_hittinger : album sans vignette] J'ouvre ce sujet parce que la petite structure éditoriale créée par les fanzineux de Turkey Comix le vaut bien ( après tout, ils ont gagné deux fois de suite le prix Fanzine a Angoulême avec Turkey en 2008, puis avec le Dame pipi 5, revue animée par le talentueux Gérald)

Récemment viens de sortir l'excellent "les déserteurs" qui est absolument à lire. son Auteur, Hittinger, avait auparavant publié dans la même structure l'excellent Jamestown.

Si Jamestown tirait graphiquement un peu vers le trondheimien, Les Déserteurs rappelle nettement des références au travail de Tom Gauld.

Cependant, dans les deux cas, l'auteur fait oeuvre de création et apporte vraiment un ton et un univers bien particulier qui mérite vraiment le détour.

Il est regrettable que les livres de THE HOOCHIE COOCHIE soient encore trop discrets, mais avec des sorties de cette valeur, les sbires de Got Power (Gauthier Ducatez, auteur chez La Cafetière de Carpa Carniflex) promettent de faire parler d'eux.

http://www.thehoochiecoochie.com/

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