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Daniel Clowes, don't clo(w)se the door!!

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Anoeta, 30.09.2023 à 0:00377841
Mr_Switch :

Ecoute Anoeta, va voir l'aperçu de cette nouveauté ! D'après Wikipédia, c'est fait pour un fanboy comme toi !

Merci pour l'info, mais je passe mon tour !

Mr_Switch, 29.09.2023 à 23:29377840
Mael :

(rien n'est en base d'ailleurs halala)

Certes, mais on va prendre notre temps pour faire du mieux possible. Je ne suis pas contre un peu d'archéologie bédéesque, mais là ça sent l'embrouille à vingt mille lieues.
A noter un site https://martinlemalin.com

Mael, 28.09.2023 à 17:03377834
(oui je sais en vrai il parle plutôt des couleurs et de l'impression, mais pas que, c'est une ambiance générale)

Mael, 28.09.2023 à 17:02377833
Alors que de son côté, tout ce que voulait Clowes c'était dessiner comme dans Martin le malin (7:10) ! Décidemment le monde est mal fait.





(rien n'est en base d'ailleurs halala)

Mr_Switch, 27.09.2023 à 22:22377831

Ecoute Anoeta, va voir l'aperçu de cette nouveauté ! D'après Wikipédia, c'est fait pour un fanboy comme toi !

Anoeta, 12.09.2023 à 20:49377788
Et bien en ce qui concerne Monica, ce sera en fait pour début novembre soit un mois après la sortie US (et accessoirement une quinzaine de jours après la publication française du denier Burns).

beuzno, 15.03.2023 à 22:36377420
en attendant Clowes, Drnaso (acting class) à la fin du mois

Anoeta, 15.03.2023 à 17:32377419
Pas si vite que ça pour les lecteurs français...
Un favori pour les Bulledors 2024 ? J'ai hâte.

Pierre, 15.03.2023 à 16:30377418
Coming soon ...

crepp, 25.12.2018 à 15:47370873
Si je regroupe les trois grands noms que sont Ware, Burns et Clowes. C'est quand même avec le dernier que j'ai le plus de soucis.
Je mets Ware et Clowes vraiment comme des auteurs très proches. Je trouve le même défaut chez l'un comme chez l'autre (désolé :o) c'est cette fameuse froideur.
Mais autant je trouve Ware (et la je rajoute Burns) comme impressionnant graphiquement et sur la construction,autant Clowes est loin derrière (il y a l'exception "Patience" où j'avoue un intérêt).

Je ne suis pas vraiment maso, mais si je retente du Clowes c'est vraiment que je pense avoir raté quelque chose. Je veux dire par là, que même si je ne mets pas Jimmy Corrigan dans mes lectures préférées, je ne peux que m'incliner sur certains passages du travail de Ware. Avec Clowes, je n'en trouve pas.

lanjingling, 25.12.2018 à 14:53370872
Ben, nous ne pourrions que se répéter oralement ce qu'on a déjà écrit plusieurs fois. Mais ces échanges ont été utiles, puisqu'ils on permis d'affiner le pourquoi des raisons pour lesquelles on aime ou pas Clowes. Tu reconnais toi-même que techniquement, sa narration est intéressante. Cela se situe donc au niveau de l'émotion. Peut-être est-ce aussi son dessin qui contribue à te rebuter? Mais là où je trouve humour et tristesse touchante, tu vois froideur et fadeur. C'est ainsi. Par contre, pourquoi sur une même oeuvre on peut avoir un ressenti si différent, c'est un autre débat, qui mériterait une communication à l'Académie des Science, et même un prix Nobel de neuro-psychologie si on trouvait un début de réponse :)

crepp, 25.12.2018 à 9:46370870
un jour, je pense venir sur Paris pour assister à une réunion de bulledairiens, pour essayer d'avoir une réponse intéressante à "Pourquoi aimez vous Clowes ?"
Pour le moment, à part "car je suis payé pour le dire" je ne vois pas trop.

Pierre, 23.12.2018 à 13:53370859
crepp :




Je pensais l'avoir lu, et en le feuilletant à la biblio, je me suis rendu compte que non. Je m'étais promis d’arrêter les frais avec Clowes (comme dit plus bas), et j'ai craqué, je l'ai donc emprunté.
J'en suis à la moitié, je n'arrive même pas reprendre la lecture. C'est l'incompréhension totale avec cet auteur et tout ce qui est dit autour de lui. Ce n'est pas pou moi, même David Boring est moins chiant. Je le note pas , si bien je ne le terminerai pas.


Béotien, va (et masochiste, qui plus est) !

crepp, 23.12.2018 à 13:14370858




Je pensais l'avoir lu, et en le feuilletant à la biblio, je me suis rendu compte que non. Je m'étais promis d’arrêter les frais avec Clowes (comme dit plus bas), et j'ai craqué, je l'ai donc emprunté.
J'en suis à la moitié, je n'arrive même pas reprendre la lecture. C'est l'incompréhension totale avec cet auteur et tout ce qui est dit autour de lui. Ce n'est pas pou moi, même David Boring est moins chiant. Je le note pas , si bien je ne le terminerai pas.

Pierre, 26.05.2018 à 10:55369009
Je trouve ici une interview de Clowes où il parle justement de ce "Nature boy" et de sa place particulière dans son oeuvre:

I mean, a lot of this stuff I’ve done, I had no idea if anybody was going to have any idea of what I was talking about. And I’m very gratified that I’ve gotten some response to this stuff, because every once in a while I’ll do something and think, “OK, this is the one that nobody in the world is going to get. But I’m just doing this to amuse myself.” And then I’ll get a huge response on it. Like in the last issue I did that story, “Nature Boy.” That was just a dream I had one night that had this real profound effect on me — I kept thinking about it all week. It was the only dream I’ve ever had that really had a plot, and a beginning and a middle and an end to it. And I had absolutely no idea what it meant, except that it just stuck with me so vividly that I thought, “I’ve just got to do this and it will be fun and it will only be three pages, so if people don’t like it, it won’t really bother me.” But I’ve gotten a huge response for that — people say they want to see more of it, and they want to see that character again, and what happens next?.

Pierre, 26.05.2018 à 9:32369008
Charlie Brown :




Bon, si les petites histoires parues dans le comic-book de l'auteur, Eightball, dans les années 90 ne sont pas toutes de même qualité, il n'en reste pas moins que ce recueil recèle quelques perles au premier chef desquelles je retiendrai les 4 premières et hilarantes "histoires" que sont Art School Confidential (taillage de costard en règle, et en 4 planches, des écoles d'art et de leurs pensionnaires), Un jour comme les autres..., Pas de panique et The Truth.

Après cette première partie décapante et de haut vol, la suite est plus inégale.
Mention spéciale à Un tour dehors (déambulation misanthropique en "caméra subjective" dans les rues de la ville), Je vous déteste du fond du coeur (catalogue personnel des raisons de ladite misanthropie) et sa suite Je vous adore du fond du coeur, ainsi qu'aux historiettes en référence à l'univers de Ghost World : Little Enid, Ugly Girls et Squirrel Girl et Candy-Pants.

Le reste oscille entre le correct et le franchement moyen, mais l'ensemble reste un très bon moment de lecture, parfois jouissif et souvent hilarant. Le cohabitation constante et habituelle entre l'auto-célébration et l'auto-dénigrement n'y étant pas pour rien. L'amateur de Clowes ne saurait se priver de ce petit plaisir...


J'ai connu Clowes en 2002, avec la sortie française de David Boring, qui appartient à la veine sérieuse et mystérieuse de l'auteur (comme like a velvet glove). Quelques temps après c'était Dan Pussey qui me faisait voir alors un autre versant de son oeuvre, la satire. Et aujourd'hui, je découvre seulement cette anthologie à dominante humoristique. C'est comme de retrouver un vieux camarade, dont on connaît par cœur les défauts et les travers mais qu'on aime jamais autant que lorsqu'il se présente sous la figure de sa propre caricature ...

Je partage le point de vue ci-dessus (ainsi que celui de NDZ). Cependant, je trouve que les pages sélectionnées ici on suffisamment bien vieillies pour être lues pour elles-mêmes, en dehors de leur contexte historique. Je pense (et l'introduction de l'auteur m'y incite), qu'il ne s'agit pas d'un fourre-tout mais de sa part d'un travail rétrospectif cherchant à montrer comment l'oeuvre des débuts de Clowes est variée dans ses thématiques portant en elle la matière qui sera développée plus tard diversement par lui ou par d'autres: si le récit de 1990 "un tour dehors" explore un principe qui sera outrageusement pompé par Tomine quelques années plus tard, les trois pages de "Nature boy" (les plus belles pour moi) m'évoquent incroyablement le Black hole de Burns ...

chrisB, 10.01.2018 à 15:26367819
Moi j'aime les 3 :)

Pierre, 09.01.2018 à 22:09367797
crepp :
je rajoute une couche, à cause ou grâce à ma lecture suivante, car avant de dormir j'ai lu "Vois comme ton ombre s'allonge" de Gipi, et la tout s'explique. En un coup de trait, un coup de pinceau, un mot, il y a 100 fois plus d'émotion chez Gipi que dans les 3 ou 4 albums que j'ai lu de Clowes. C'est ça qui m'agace le plus chez ce monsieur (idem pour Chris Ware) à trop vouloir disséquer l'humain, il le vide de sa substance.
Oh oui que ce manque d'émotion est triste. Tout ça donc pour dire que Clowes (smiley caca)alors que Gipi (smiley cœur ).
C'était la minute "comment se faire des amis chez les bulledairiens" :o)


Je pourrais réécrire ton message en substituant Clowes/Ware par Gipi. Gipi me tombe des mains d'indifférence, alors que les deux précédents m'émeuvent souvent au plus haut point (ainsi nombres passages de Jimmy Corrigan ou de Ghost world ou de David Boring qui sont allés jusqu'à m'arracher des larmes). Chez le lecteur, tout est relatif et réciproquement.

lanjingling, 06.01.2018 à 14:48367745
Je voulais te répondre sur ce point, "ses personnages sont plats, fades, sans saveur", avec lequel je ne suis pas d'accord, mais tu l'as fait toi-même. On peut effectivement ressentir que son analyse, sur un fond assez peu optimiste, fait de ses personnages des insectes se débattant vainement. Mais je suis tout de même souvent touché par eux (en plus d'apprécier l'humour assez violent).


Un conseil
crepp :
Tout ça donc pour dire que Clowes (smiley caca)alors que Gipi (smiley cœur ).
C'était la minute "comment se faire des amis chez les bulledairiens" :o)
Ce n'est pas ainsi que tu vas amener les gens à voter Gaiman :)

crepp, 06.01.2018 à 9:01367743
je rajoute une couche, à cause ou grâce à ma lecture suivante, car avant de dormir j'ai lu "Vois comme ton ombre s'allonge" de Gipi, et la tout s'explique. En un coup de trait, un coup de pinceau, un mot, il y a 100 fois plus d'émotion chez Gipi que dans les 3 ou 4 albums que j'ai lu de Clowes. C'est ça qui m'agace le plus chez ce monsieur (idem pour Chris Ware) à trop vouloir disséquer l'humain, il le vide de sa substance.
Oh oui que ce manque d'émotion est triste. Tout ça donc pour dire que Clowes (smiley caca)alors que Gipi (smiley cœur ).
C'était la minute "comment se faire des amis chez les bulledairiens" :o)

crepp, 05.01.2018 à 21:12367740




Bon faut que je stoppe, Clowes et moi ça fait deux. Alors ici j'aime quand même beaucoup sa narration, un peu son intrigue, mais bordel que ses personnages sont plats, fades, sans saveur, je viens de finir la lecture et je suis incapable de sortir le prénom des deux héros.
2 voyages (pour la narration).

Pierre, 04.01.2017 à 10:46364118





Patience semble un prolongement de la bluette sentimentale qu'était Mister Wonderful, mais dès le début, il est comme dynamisé par l'irruption du drame et par le recours aux ressources de la science-fiction et du super-heroïsme déjà à l'oeuvre dans le Rayon de la mort. Sont ainsi réunies les conditions pour lancer dans une longue et âpre quête spatio-temporelle un loser ordinaire transcendé par l'amour fou, qui flirte au fil des pages avec un nihilisme destructeur. Un grand cru !

Pierre, 15.11.2016 à 21:05363555
Bon, les gars, il faut que je vous dise: un récent passage en librairie m'incite à penser que c'est rappé pour le bandeau "grand prix bulledair 2016" sur le dernier Daniel Clowes ...

Mr_Switch, 05.11.2016 à 22:07363489
Tout ça pour souligner les oublis des bulle-sous-fifres ! ;)

Anoeta, 05.11.2016 à 21:32363488
est passé de la catégorie Europe à la catégorie comix dans notre classement. C'est juste pour signaler aux Bullechefs que leur travail de fourmi ne passe pas inaperçu :o)

Thierry, 20.06.2016 à 12:00362579

un nouveau Daniel Clowes est toujours un événement.
Cette fois, il s'intéresse à la SF, avec cette histroire de voyage dans le temps.
2012. Jack Barlow aime Patience. Ils vont avoir un bébé. Couple de marginaux, marqués par la vie, ils vivent dans un relatif isolement, vivant de débrouille constante. Mais, un jour, Patience est assassinée. Jack, d'abord soupçonné avant d'être innocenté, est détruit par cette histoire. Des années plus tard, il apprend qu'un frappadingue aurait mis au point une machine à voyager dans le temps. Il y voit l'occasion d'empêcher la mort de Patience. Et surtout d'assurer que leur bébé naisse.
On sent l'envie de Clowes de jouer avec les codes du voyage dans le temps, tout en refusant les théories habituelles. Plusieurs fois, on voit Jack dénigrer les théories sur la voyage dans le temps, leprincipe de non-intervention... Jack est un gars simple, voire limité. Il ne cherche pas à comprendre. Il agit sans se poser de questions.
Relative déception que ce livre, qui ne décolle jamais vraiment. On sent la patte de Clowes, on découvre une histoire intéressante mais qui ne m'a jamais vraiment passionné. En fait, je crois que je préfère le CLowes des histroires courtes ou des enchassement comme Ice Haven à celui des récits plus longs, qui peinent à me séduire.

NDZ, 24.05.2016 à 14:55362334
Même si la forme est toujours intéressante (changement de styles graphiques, de narration, de point de vue, etc), c'est pas un Clowes inoubliable. J'ai trouvé qu'il a manqué la marche d'adapter un de ses minables loosers habituels à un univers de "super-héros". En même temps, sa reste beaucoup plus fin et fun que bon nombre de livres des étals...

Thierry, 26.04.2016 à 12:09362153
Ice Haven, petite bourgade sans éclat.
Rien ne se passe.
CHacun mène une petite morne.
Il y a Random Wilder, poète local et pourtant maudit, qui ne supporte plus les succès répétés de la poétesse locale, Madame Wentz qui, par une ironie cruelle, se trouve être sa voisine.
Il y a Vida, petite fille de Madame Wentz, qui se rêve auteure.
Il y a Charles, enfant d'une famille recomposée qui se passionne pour une ancienne affaire criminelle, tout nen se languissant d'amour pour sa belle-soeur, Violet, adolescente qui se consume d'amour pour Penrod, bien plus vieux qu'elle.
Il y a le couple Ames, détectives privés venus enquêter sur la disparition mystérieuse du petit David Goldberg.
Et il y a les autres...
Tout un petit monde qui forme la communauté de Ice Haven. Une ville où tout le monde se cotoye mais personne ne se connaît vraiment.
Au fil des saynettes, nous surprenons des bribes de petits secrets, de dissimulations, de ptites trahisons... Rien de vraiment grtave. Des petites bassesses, des actes manqués, des jalousies...
Un manque criant de bonheur.
Ice Haven, un petit cocon où l'on ne se sent pas bien.
Les gens n'y sont pas franchement malheureureux, mais ils ne sont certainement pas heureux. A en devenir vraiment malheureux, à force que rien n'arrive, à ne plus avoir la force de rien faire, de subir que rien ne se passe.
Jamais.
Même la disparition de David Goldberg ne semble pas secouer la petite routine déprimante de Ice Haven.
Et ce n'est pas Harry Naybors, crtique de bande dessinée, qui va donner du sens à toute cette histoire.
Elle n'en a pas d'autres que de montrer cette terrifiante torpeur qui enveloppe Ice Haven.
Clowes y excelle dans l'humour à froid, les portraits nuancés de personnages étrangemment attachants dans leur léthargie.

Mr_Switch, 26.02.2016 à 21:16361618

Le New Yorker à venir aura une couv de Clowes.

lanjingling, 20.02.2016 à 15:09361569
Un bel article, agrémenté de témoignages et de portraits de l'auteurs par des amis et collègues (Rutu Modan, Seth...).

Pierre, 16.01.2016 à 22:52360966
Mael :
Cornélius en a d'ailleurs annoncé la traduction pour septembre.


Excellente nouvelle !

Mode râleur ON
Si pour cette fois Cornélius pouvait embaucher un correcteur compétant et nous gratifier d'une traduction dépourvue de coquilles ce serait franchement bath ...
Mode râleur OFF

Mael, 12.01.2016 à 22:10360868
Cornélius en a d'ailleurs annoncé la traduction pour septembre.

Pierre, 12.01.2016 à 21:55360866
Plus assez chaud pour être digne de la rubriques "news, infos, voire même scoops", alors je poste ici. Sur son nouvel ouvrage Patience, une interview de l'auteur lisible .

Moi, 19.07.2015 à 16:41359275
Le Comics Journal a publié une nouvelle interview de Daniel Clowes qui revient un peu sur toute sa carrière et le monde de la bande dessinée en général.

NDZ, 03.04.2014 à 14:55354776
Juste super bien. J'ai désormais mon podium de Clowes (avec Ghost World & Ice Heaven). Qu'il est bon le sagouin!

Pierre, 16.06.2013 à 21:17351513
Dieu :


sorti directement en DVD.


Quiconque s'est aventuré dans les écoles d'art (ou bien dans les sections arts plastiques du lycée comme ce fut mon cas) au cours de sa scolarité, rira amèrement du portrait féroce et néanmoins criant de vérité qu'il en est fait dans la première moitié de ce film; la seconde partie, bâtie sur une intrigue policière assez lâche et prévisible est oubliable.

NDZ, 08.06.2013 à 17:56351423
C'est marrant comme tout et c'est lassant comme tout. A picorer, comme pas mal d'anthologies, pour ne pas se lasser.

Anoeta, 19.04.2013 à 16:31350913
Moi c'est pareil, j'ai beaucoup aimé Pussey mais pas encore relu.

Ice Haven est mon préféré, mon bulledor 2006.
Au même rang, je place "David Boring" et "Comme un gant..."

J'aime bien Caricature et Mister Wonderful.

Comme Mael j'ai été déçu par "Le rayon de la mort".

Pas lu le reste dont Ghost World

Mael, 19.04.2013 à 15:19350912
Ha je trouve Pussey très bien aussi, mais je ne le conseillerai pas à quelqu'un voulant découvrir Clowes, c'est quand même très spécifique.

SydN, 19.04.2013 à 15:13350911
Mael :
Je dirai que mes favoris sont vraiment :
- David Boring
- Ghost World
- Ice Haven

Après j'aime beaucoup aussi Comme un gant de velours pris dans la fonte et Mister Wonderful.

Wilson, Caricature, Eightball, par le côté gags ou recueils de récits courts sont plus inégaux. Pussey m'a bien fait rire, pour peu qu'on s'intéresse au comics.

Le rayon de la mort reste je crois ma plus grosse déception , beaucoup de gens dont j'apprécie l'avis le plaçe comme un des meilleurs, je me souviens m'être emmerdé (emmerdé sur un livre de Clowes c'est 3 étoiles tout de même).


OK, on a à peut près les mêmes goûts clowsiens. Meme si j'ai pas lu Ice Haven.
Par conte moi Pussey je l'ai trouvé génial quand je l'ai lu. J'ai jamais pu le relire, trop de texte...

Mael, 19.04.2013 à 10:47350907
Je dirai que mes favoris sont vraiment :
- David Boring
- Ghost World
- Ice Haven

Après j'aime beaucoup aussi Comme un gant de velours pris dans la fonte et Mister Wonderful.

Wilson, Caricature, Eightball, par le côté gags ou recueils de récits courts sont plus inégaux. Pussey m'a bien fait rire, pour peu qu'on s'intéresse au comics.

Le rayon de la mort reste je crois ma plus grosse déception , beaucoup de gens dont j'apprécie l'avis le plaçe comme un des meilleurs, je me souviens m'être emmerdé (emmerdé sur un livre de Clowes c'est 3 étoiles tout de même).

SydN, 19.04.2013 à 10:23350905
Mael :
en tant que fanatique du boulot de Clowes ça m'a fait bien plaisir de découvrir ça.


par curiosité, quels sont tes albums préférés de clowes ?

Mael, 18.04.2013 à 16:09350883
Content de m'être fait offrir ce livre assez cher et pas génial. Pas mauvais non plus, et plutôt intéressant (ce sont les tout débuts de Clowes) mais c'est vrai que vu la somme et le résultat final ça m'aurai embêté de la débourser.

Les deux anti-héros sont plutôt sympathiques, les histoires plus ou moins bonne, il y a déjà le talent narratif de Clowes même si le dessin est très loin de ce qu'il fera ensuite (enfin, vers la fin on s'en rapproche). Je me suis amusé la plupart du temps, ce n'est pas honteux pour un début, ça a un intérêt certain pour les amateurs de Clowes qui découvriront ainsi son premier comics, mais c'est vrai qu'au delà des inconditionnels ça me semble moins pertinent.

Je me demandais avec étonnement pourquoi ce n'était pas Cornélius qui avait sorti ce livre (ou Rackham, autre éditeur historique), sans doute est-ce simplement qu'ils ne le jugeaient pas, à raison, prioritaire.

3 enquêtes tout de même, ça reste plutôt bien fichu et en tant que fanatique du boulot de Clowes ça m'a fait bien plaisir de découvrir ça.

NDZ, 12.02.2013 à 17:59349846
Inégal, comme tous les recueils. Il y a des thèmes récurrents de venus "grands classiques (lassants/chiants) de la BD inde américaine". Exemple, The Party : non, sans Peter Sellers, mais tout en vue subjective - bien avant Vivès - ou le récit d'une soirée pourrie à laquelle Clowes s'incruste. On a bien entendu également des récits autobio sur la vie de merde des dessinateurs ou des listes-de-Proust haineuses (et limite chiantes) envers tout ce qui brille et domine dans nos sociétés mercantiles, idiotes, futiles, vaines et décérébrées, etc.

C'est donc de la routine de qualité mais peu surprenante, un ronron de grincheux underground qui est limite parodique que parce qu'il a été repris mille fois depuis.

Heureusement, il y a quelques perles qui pointent. Pas étonnant tant Clowes est (quand-même très) bon. Little Enid, Happy Fisherman, parmi d'autres, d'après ce qui me reste dans la tête 48 heures après la lecture.

Moi, 31.03.2012 à 13:19343904

lanjingling, 11.02.2012 à 7:18342899
Moi :
(réservé aux anglophones)
(qui ont accès à youtube)

Moi, 02.02.2012 à 9:17342678
"Nostalgia and Paranoia", un documentaire de 30 minutes assez intéressant sur (et avec) Daniel Clowes (réservé aux anglophones) :

popcube, 20.01.2012 à 18:19342398
Clowes n'a pas pas l'outrance de Brunetti.

Et Clowes n'est pas juste dans un discours nihiliste, ça génère autre chose, une émotion à l'échelle de la vie elle-même.


hum...

lanjingling, 20.01.2012 à 16:59342393
Quoi qu'il en soit , Brunetti va très loin, alors, sous-Brunetti, ce sera toujours mieux que d'autres. Et il y a certes nihilisme chez les deux, mais leur univers et approche sont quand même terriblement différents.

Glotz, 20.01.2012 à 16:50342389
Je n'ai pas lu Le Rayon de la Mort (qui est peut-être très bien), je voulais parler de Wilson qui m'a semblé d'une désespérante vacuité vaguement nihiliste, tandis que le jeu sur les styles de dessins ne m'a pas plus impressionné que ça.
Mais pour appuyer mon avis il faudrait un développement plus long (ainsi qu'une relecture de Wilson) et je n'ai vraiment pas le temps donc je me réserve des explications plus poussées ultérieurement.

lanjingling, 20.01.2012 à 12:20342379
Bicephale :
Mael :
le rayon de la mort super décevant

Un peu n'importe quoi.

Glotz :
Faire du sous-Brunetti, j'appelle ça régresser.

Beaucoup n'importe quoi.

"du sous-Brunetti", tu dis ça à cause du format des récits dans "le rayon de la mort" (quelques pages au maximum, parfois des demi-pages) ?

NDZ, 24.10.2011 à 11:11340639
Wilson c'était déjà de la routine. Bien réalisée, mais de la routine. Là encore, honnête mais pas transcendant. Zéro surprise. Agréable, parfois inventif dans la forme, mais souvent proche du ronron rassurant. J'ai parfois un problème avec Clowes.

Charlie Brown, 06.06.2011 à 15:00338552




Un poil en dessous du grand cru 2010 (le brillant Rayon de la mort et le décapant Wilson !... Sans compter l'intégrale Lloyd Llewellyn. Quelle année, mes aïeux !), ce Mister Wonderful se laisse tout de même boire comme du petit lait.
Un peu trop peût-être... C'est là son seul défaut. Moins original que le Rayon de la mort, moins féroce que Wilson (même s'il contient son lot de férocité, comme, par exemple, les passages avec le SDF, un de mes trucs préférés dans ce bouquin... :o)), presque optimiste (?), même si faut pas exagérer non plus...

Ça cause d'un type, Marshall (un loser clowesien typique), qui a rencart avec une meuf qu'il ne connaît pas, Natalie, histoire d'essayer de faire rebondir sa vie qui part à vau-l'eau.
La première partie du bouquin est brillante et jubilatoire. Les réflexions, les doutes, le dénigrement, le cheminement intérieur... sont magnifiquement bien rendus. La seconde est un poil moins convaincante.
En fait, je crois que j'aurais aimé que Clowes me fasse son En attendant Godot à lui et que la fille ne vienne pas au rencart... Mais c'est très chouette comme ça aussi.

Mr_Switch, 09.04.2011 à 13:30337714
Clic

Clic

chrisB, 22.11.2010 à 12:53334704
Paul Giamatti ou philip seymour hoffman !!

Thierry, 22.11.2010 à 11:07334700
et qui pour jouer l'abominable Wilson
Steve Buscemi ?
Billy-Bob Thornton ?
Paul Giametti ?
Robert Pattinson ?

Charlie Brown, 03.11.2010 à 12:05334187
yancomix :


Le premier livre de Daniel Clowes que j'ai lu, et il reste sans conteste mon préféré, tous les suivants ont un goût un peu plus fade.


Ça doit être pour ça que je les préfère largement à celui-là ! :o)

(Bon, pour clore ma journée "qualificatifs", vous pouvez me qualifier de Charlie Brown le fade, le mou du genou ou le social-démocrate mainstream, ça m'ira très bien, merci. :o))

yancomix, 21.10.2010 à 8:58333964


Le premier livre de Daniel Clowes que j'ai lu, et il reste sans conteste mon préféré, tous les suivants ont un goût un peu plus fade.

Thierry :
(…) je suis beaucoup moins client de ce genre de gigantesque bordel absurde, qui part dans tous les sens sans vraiment sembler se soucier d'un minimum de cohérence.

Tous les indices (graphiques) nécessaire à la cohérence de l'ensemble sont pourtant présents…

LeZebre, 21.10.2010 à 8:09333963
Thierry :
Relecture de ce livre et... comment dire... Les idées fusent, le plus souvent délirantes et s'empilent dans un semblant d'intrigue qui multiplie les fausses pistes. Tout part d'un pauvre type qui, dans un cinéma porno, reconnaît sa femme, qui l'a quitté, dans un film particulièrement bizarre. Il part à sa recherche, mais multiplie les rencontres étranges, à commencer par un voyant qui officie dans les toilettes du cinéma porno, et c'est sans doute la rencontre la moins bizarre qu'il fera.
Ce qui me dérange dans ce film, c'est que j'ai l'impression d'une empilement de saynettes, plutôt improvisée, qui accumule les situations dérangeante...


J'adore ta critique et je me suis permis d'effacer les parties qui me contrarie. Pour toutes les raisons énoncées ci-dessus, je n'ai qu'une envie c'est de relire cette Bd obscure et malsaine, du Clowes diffèrent mais du très bon Clowes délirant à mes yeux!

Mael, 20.10.2010 à 22:59333960
Bah il est bien ce bouquin, je l'ai pas lu depuis longtemps mais je l'avais vraiment beaucoup aimé, moins que Ghost World, David Boring ou Ice Haven mais au dessus du rayon, largement. Il est super bien raconté, avec tout ce qu'il faut de malaise, bancal sans doute mais touchant. Le rayon de la mort ce que j'y ai trouvé bancal m'ennuyait juste. Après de là à dire que je l'encense, j'ai vu que j'avais mis 5 étoiles alors que je pensais plus 4, c'est corriger, car les trois livres de Clowes que je trouve vraiment incroyable sont ceux cités plus haut.

Charlie Brown, 20.10.2010 à 17:41333957
Je suis entièrement d'accord avec toi, Thierry. Comme un gant de velours pris dans la fonte est le seul album de Clowes auquel je n'aie jamais pu accrocher vraiment...

Je comprends pas comment on peut encenser ce bouquin et trouver Le rayon de la mort décevant, par exemple. (Mael ? T'es là ? :o))

Thierry, 19.10.2010 à 11:57333943
Relecture de ce livre et... comment dire... je suis beaucoup moins client de ce genre de gigantesque bordel absurde, qui part dans tous les sens sans vraiment sembler se soucier d'un minimum de cohérence. Les idées fusent, le plus souvent délirantes et s'empilent dans un semblant d'intrigue qui multiplie les fausses pistes. Tout part d'un pauvre type qui, dans un cinéma porno, reconnaît sa femme, qui l'a quitté, dans un film particulièrement bizarre. Il part à sa recherche, mais multiplie les rencontres étranges, à commencer par un voyant qui officie dans les toilettes du cinéma porno, et c'est sans doute la rencontre la moins bizarre qu'il fera.
Ce qui me dérange dans ce film, c'est que j'ai l'impression d'une empilement de saynettes, plutôt improvisée, qui accumule les situations dérangeante sans vraiment chercher à se donner du sens. De l'urgence, ou plutôt de la précipitation, àmha.

rusty brown, 30.09.2010 à 21:12333620
La publication de Mister Wonderful est prévue en avril 2011 aux Etats-Unis chez Pantheon



Charlie Brown :




J'ai pleuré de rire ! :o)
A la fois pathétique et hilarant, caustique et touchant, misanthrope et désespérant, féroce et méchant, fulgurant d'intelligence et affligeant de bêtise.
Un "gag" par planche, à l'européenne. Un style graphique par planche, à la... à la Clowes ? Chaque planche, fragment d'une vie agencé de manière chronologique, peut être considérée comme entité autonome tout en apportant sa pièce au puzzle biographique dans lequel elle s'insère. Puzzle non terminé, chaque pièce manquante étant laissée entre les mains de l'imagination du lecteur, si tant est que l'imagination ait des mains...

Décidément, cette année, après la publication du Rayon de la mort (et même après celle, non négligeable, loin de là, de Lloyd Llewllyn), je suis comblé ! Daniel Clowes est toujours aussi grand et mérite amplement son futur titre de Grand Prix Bulledair 2011 ! :o)

Et sinon, quelqu'un sait si la publication en album de Mister Wonderful, dont rusty brown avait posté le lien new-york-timesesque un peu plus bas, est prévue ou non ?

Mael, 30.09.2010 à 11:03333607
Charlie Brown :
Daniel Clowes est toujours aussi grand et mérite amplement son futur titre de Grand Prix Bulledair 2011 !


Bien d'accord !

Charlie Brown, 30.09.2010 à 10:37333605




J'ai pleuré de rire ! :o)
A la fois pathétique et hilarant, caustique et touchant, misanthrope et désespérant, féroce et méchant, fulgurant d'intelligence et affligeant de bêtise.
Un "gag" par planche, à l'européenne. Un style graphique par planche, à la... à la Clowes ? Chaque planche, fragment d'une vie agencé de manière chronologique, peut être considérée comme entité autonome tout en apportant sa pièce au puzzle biographique dans lequel elle s'insère. Puzzle non terminé, chaque pièce manquante étant laissée entre les mains de l'imagination du lecteur, si tant est que l'imagination ait des mains...

Décidément, cette année, après la publication du Rayon de la mort (et même après celle, non négligeable, loin de là, de Lloyd Llewllyn), je suis comblé ! Daniel Clowes est toujours aussi grand et mérite amplement son futur titre de Grand Prix Bulledair 2011 ! :o)

Et sinon, quelqu'un sait si la publication en album de Mister Wonderful, dont rusty brown avait posté le lien new-york-timesesque un peu plus bas, est prévue ou non ?

Charlie Brown, 10.09.2010 à 11:17333329




Les premiers travaux de Daniel Clowes rassemblés dans une édition intégrale de luxe (très belle édition effectivement. Du papier à l’impression en passant par la reliure, tout est soigné. Un vrai plaisir. En même temps, vu le prix, 40 €, il valait mieux… ). Ça comprend les 6 numéros du comic book du même nom, chaque numéro contenant environ 4 ou 5 histoires de Lloyd Llewellyn (sauf un numéro qui consiste en un seul long épisode), le numéro spécial final ainsi que les quelques apparitions de Llewellyn dans diverses revues d’amis de Clowes et dans Eightball (2 épisodes déjà édités dans le recueil Eightball paru l’année dernière chez Cornélius – les Je vous déteste/Je vous adore du fond du cœur - mais avec une traduction légèrement différente). Le tout dessiné dans la seconde partie des années 80 (il paraît que le graphisme est très Serge Clerc, ce que je veux bien croire même si je n’en ai pas lu des masses, vu que Clowes reconnaît la parenté et que Clerc signe la préface de cette édition intégrale française).

Et sinon ?... Ben sinon, c’est très con. Un vrai bonheur ! :o)
Lloyd est détective. Il évolue dans un univers très Fifties, avec ses acolytes, tous aussi cons les uns que les autres. Clowes convoque tous les facteurs de la culture populaire américaine des années 50 (polar, comics, films noirs, extra-terrestres, vamps, savants fous, musique (du jazz au rock ‘n’ roll, en passant par le blues et la country), jukebox, grosses bagnoles… etc…), mélange tout ça dans un improbable shaker bien agité et recrache le tout dans un joyeux bordel déjanté. Tout n’est pas d’égale qualité (en même temps, il fait ses armes le garçon… et c’est amusant de voir la progression de son style au fil des numéros), mais sa façon de raconter des conneries emporte souvent le morceau. J’ai souvent ri de bon cœur en plus de sourire bêtement. D’autant plus que Clowes s’est fendu de petits commentaires minimalistes, parfois à caractère informatif mais la plupart du temps caustiques, pleins d’autodérision et d’autodénigrement, sur chaque histoire présentée dans ce volume (sauf une ! Un oubli sans doute. Ça m’a manqué).

Bref, une somme que les inconditionnels de Daniel Clowes, dont je fais partie, ne sauraient bouder, même si c’est encore loin d’être Ghost World ou David Boring.

Charlie Brown, 18.10.2009 à 16:52325686




Bon, si les petites histoires parues dans le comic-book de l'auteur, Eightball, dans les années 90 ne sont pas toutes de même qualité, il n'en reste pas moins que ce recueil recèle quelques perles au premier chef desquelles je retiendrai les 4 premières et hilarantes "histoires" que sont Art School Confidential (taillage de costard en règle, et en 4 planches, des écoles d'art et de leurs pensionnaires), Un jour comme les autres..., Pas de panique et The Truth.

Après cette première partie décapante et de haut vol, la suite est plus inégale.
Mention spéciale à Un tour dehors (déambulation misanthropique en "caméra subjective" dans les rues de la ville), Je vous déteste du fond du coeur (catalogue personnel des raisons de ladite misanthropie) et sa suite Je vous adore du fond du coeur, ainsi qu'aux historiettes en référence à l'univers de Ghost World : Little Enid, Ugly Girls et Squirrel Girl et Candy-Pants.

Le reste oscille entre le correct et le franchement moyen, mais l'ensemble reste un très bon moment de lecture, parfois jouissif et souvent hilarant. Le cohabitation constante et habituelle entre l'auto-célébration et l'auto-dénigrement n'y étant pas pour rien. L'amateur de Clowes ne saurait se priver de ce petit plaisir...

SydN, 22.05.2009 à 11:04321310
NDZ :
C'est sûrement ce qui a inspiré Ware (Rusty Brown) qui a inspiré Seth (Wimbledon G.) et que c'est drôle!** Clowes en quelques scènes dresse un portrait cinglant des faiblesses, des dérives, des conditions des auteurs/éditeurs/amateurs de comics du mainstream à l'indé. Du grand Art (même selon Mme Goldgruber). Replacé dans le contexte historique, ça dû être une sacré claque (? en même temps, le genre avait sûrement été abordée avant... une liste exhaustive dressée par un érudit bubullien pour m'aider?).

L'étincelle était belle, le prolongement (Ware, Seth...) est magnifique... L'auto-critique nombriliste et centro-centrée BD a encore de beaux jours devant elle.

** Le Pr Furia (Lucha Libre) est lui aussi à coup sûr un rejeton du Dr Infinity (et de El Borbah??).


pour moi son meilleur bouquin :)

NDZ, 22.05.2009 à 9:38321305
C'est sûrement ce qui a inspiré Ware (Rusty Brown) qui a inspiré Seth (Wimbledon G.) et que c'est drôle!** Clowes en quelques scènes dresse un portrait cinglant des faiblesses, des dérives, des conditions des auteurs/éditeurs/amateurs de comics du mainstream à l'indé. Du grand Art (même selon Mme Goldgruber). Replacé dans le contexte historique, ça dû être une sacré claque (? en même temps, le genre avait sûrement été abordée avant... une liste exhaustive dressée par un érudit bubullien pour m'aider?).

L'étincelle était belle, le prolongement (Ware, Seth...) est magnifique... L'auto-critique nombriliste et centro-centrée BD a encore de beaux jours devant elle.

** Le Pr Furia (Lucha Libre) est lui aussi à coup sûr un rejeton du Dr Infinity (et de El Borbah??).

NDZ, 23.09.2008 à 11:25313001
C'est pervers et dépressif, glauque et drôle (humour noir/cynique), splendide graphiquement dans la conception et dans l'édition. On a quand-même une belle famille de névrosés dans l'indé US, non ? :)

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