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Homme sans talent

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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man, 29.02.2004 à 2:23144378
>> >> il est admirable dans son entetement a s'acherner dans des coups foireux

>> Personnellement ça m'a paru encore plus un peu différent de ça : il ne s'entête pas, simplement il n'a pas envie de faire autre chose que ce qu'il fait (c'est-à-dire rien), et donc il refuse d'une manière ou d'une autre toute alternative. On le voit particulièrement bien lorsqu'il reçoit un coup de fil de la part d'un éditeur qui veut lui commander un manga, et qu'il refuse.
>> Bref, actes manqués, mais bien manqués ! Freud aurait aimé lire ce bouquin. ;)

Je suis plus d'accord avec ça : on le voit dans sa discussion avec Yamaï, le bouquiniste. Il a trouvé un moyen d'échapper à l'alternative shakespearienne, à ne pas avoir à choisir entre "être ou ne pas être". Lui flotte au milieu, il évite d'avoir à choisir.


>> Et pourtant, on peut pas dire qu'il n'y ait pas d'identité culturelle marquée du côté des indépendants sur chaque continent (rien de vraiment commun à Seth, Blanquet et matsumoto par exemple), mais ça me paraît les modes qui incitent le plus à l'ouverture, dans le sens où ils sortent déjà du moule classique chez eux. Et dans mon cas, ça m'a permis d'ensuite "redescendre" sur des trucs plus classiques en manga, comics...

Oui, mais non, je trouve. Par exemple, un truc qui m'a frappé, c'est la manière dont certains courants culturels peuvent traverser les frontières. Exemple : le "gigeka" auquel s'apparente plus ou moins L'Homme sans talent, se retrouve actuellement dans la production indépendante française. Je pense à la revue "Black" dont la préface d'Igort fait précisément référence à des auteurs comme Tsuge. Et David B., par exemple, a pu faire des BD dans cette même ambiance "noire", assez contemplative. Autre chose, un peu plus contemporaine de Tsuge : Dylan Dog. Dans les années 80, Sclavi avait imaginé un scénario, Mémoire de l'invisible, dans lequel intervient un personnage "invisible", que personne ne voit parce qu'il a toujours été "nul". Pas exactement le même personnage mais les points communs entre ça, Tsuge et certains auteurs français contemporains m'ont marqué.

man, 29.02.2004 à 1:41144377
Bon bin vachement bien, et pas du tout de sentiment de répétition. C'est plutôt une manière de tourner autour du sujet, de l'aborder de différents points de vue, qui apparaît assez typique de la culture orientale (enfin j'y connais rien, mais comme le définit l'auteur dans le bouquin c'est ça, après il y a peut-être un second degré, j'en sais rien).

strip, 27.02.2004 à 19:29144254
>>en plusieurs fois aussi, et la repetition ne m'a pas dérangé non plus

tout pareil pour moi, j'ajouterai que tous les auteurs, romanciers, artistes, etc..., à partir du moment où ils ont quelquechose à dire passent leur temps à répéter la même chose, même si c'est sous des formes différentes.

crepp, 27.02.2004 à 15:32144181
En fait cette manière de répéter toujours la même chose me fait penser à "peep show".
Bon ok, la comparaison peut paraître étrange, mais cette façon de faire plus de 200 pages sur un seul point est commune aux deux albums (pire pour peep show)

petitboulet, 27.02.2004 à 15:28144179
en plusieurs fois aussi, et la repetition ne m'a pas dérangé non plus

daiboken, 27.02.2004 à 15:22144175
>>Mais c'est dingue comme l'auteur rabâche la même chose.

Ca me semble correspondre tout à fait au propos du livre.
Ca me parait même nécessaire pour donner de la force au portrait de ce gars.
En ce qui me concerne, adéquation entre forme et fond sur ce coup-là, donc rien à redire.

>> Vous l'avez tous lu en une seule fois??

Non. En plusieurs fois pour ma part.

crepp, 27.02.2004 à 15:15144169
>> Pour une grosse déception, c'est quand même pas si mal que ça, non?

je le relirais un jour, il y avait de ma part une attente énorme depuis que j'avais lu la critique dans le numéro 1 du virus manga. Donc oui, il y a des grands moments (j’ai un faible pour le chapitre 3), c'est loin d'être inintéressant. Mais c'est dingue comme l'auteur rabâche la même chose.
Vous l'avez tous lu en une seule fois??

daiboken, 27.02.2004 à 14:53144152
>> Il reste tout de même un personnage principal fort touchant.... La façon dont son épouse n'était pas montrée à son début m'a beaucoup plu. Le rapport avec son fils est aussi mémorable.

Pour une grosse déception, c'est quand même pas si mal que ça, non?

crepp, 27.02.2004 à 14:47144150
Eh ben, belle déception que la lecture de l'homme sans talent. Chaque chapitre est là pour répéter ou montrer la même chose, toujours et encore la même chose. Cela en devient indigeste. J'aurais du lire l'album dans le temps mais pas en un bloc.
Il reste tout de même un personnage principal fort touchant. Je n'ai jamais eu le sentiment que ce soit juste un rejet du monde , il y a aussi une incapacité de sa part à s'adapter. La façon dont son épouse n'était pas montrée à son début m'a beaucoup plu. Le rapport avec son fils est aussi mémorable.
Au niveau du dessin, Tsuge s'en sort beaucoup plus dans les décors ou les paysages. Pour les visages surtout des personnages secondaires, c'est tout autre (certaines expressions sont ratées).
J'en attendais beaucoup, ma déception en est encore plus grande.

Laotzi, 13.02.2004 à 15:50141210
>> >> le héros, plus qu'un "artiste" incarne la Vie Poétique.

>> Tu nous ferais pas un petit parallèle avec Sôseki ?
>> Je serais curieux de lire ça. :)

Ah, tiens, je n'y avait même pas pensé. Et pourtant, c'est vrai, après m'être relu, que j'avais aussi employé cette expression pour le héros du roman de Sôseki : Oreillers d'herbes (Sôseki est par ailleurs le personnage principal de Au temps de Botchan).
Une parallèle pourrait en effet s'avérer fructueux, surtout d'ailleurs pour montrer les limites de l'application de cette notion de Vie Poétique au héros de l'homme sans talent ;). Car il y a beaucoup de différences entre celui-ci et le héros de Oreillers d'herbes dans leur manière d'aborder leur existence, même s'il y a aussi de grands points communs, et que je pense (mais ça mériterait refléxion) que cette notion (qui elle même mériterait des précisions) peut s'appliquer aux deux. Pas le temps de développer pour le moment (et puis c'est peut-être pas le lieu ?). Mais en effet quelque chose de très intéressant.
Merci en tout cas d'avoir mis le doigt là-dessus.

daiboken, 13.02.2004 à 15:23141199
>> le héros, plus qu'un "artiste" incarne la Vie Poétique.

Tu nous ferais pas un petit parallèle avec Sôseki ?
Je serais curieux de lire ça. :)

Laotzi, 13.02.2004 à 15:15141196
En ce qui me concerne, j'ai eu à peu près la même impression que Herbv et strip, à savoir qu'il s'agit, en dépit des apparences, d'un mode de vie délibéré, tout du moins de manière insonsciente ou "physiologique", le personnage ne pouvant vivre autrement (et du coup ne se forçant pas). Et j'irais même plus loin que strip (comme j'ai essayé de le montrer dans ma chronique dont le lien a été donné par daibo), et que le héros, plus qu'un "artiste" incarne la Vie Poétique. En cela, le dernier chapitre est déterminant, et la dernière réplique, loin d'annuler cette analogie, la renforce au contraire.

En tout les cas, il est certain qu'une seule lecture ne permet pas de faire le tour de toutes les subtilités de l'ouvrage, ce qui montre bien la qualité exceptionnelle de cette oeuvre. Et je crois même, comme Herbv, que notre impression à chaud, se modifie petit à petit à la réflexion (ça été mon cas en tout cas).
Plus j'y repense et plus je trouve cette oeuvre grandiose.
Plus qu'acheter mieux, c'est même acheter beaucoup mieux.

CoeurDePat, 13.02.2004 à 13:40141124
>> il est admirable dans son entetement a s'acherner dans des coups foireux

Personnellement ça m'a paru encore plus un peu différent de ça : il ne s'entête pas, simplement il n'a pas envie de faire autre chose que ce qu'il fait (c'est-à-dire rien), et donc il refuse d'une manière ou d'une autre toute alternative. On le voit particulièrement bien lorsqu'il reçoit un coup de fil de la part d'un éditeur qui veut lui commander un manga, et qu'il refuse.
Bref, actes manqués, mais bien manqués ! Freud aurait aimé lire ce bouquin. ;)

Thierry, 13.02.2004 à 9:30141044
>> "Le dernier chapitre montre a quel point ce mec est deplorable"
>> Pour moi, c'est tout l'inverse. Les derniers chapitres nous montre à quel point "ce mec" est admirable : il est un homme de convictions et s'y tiend contre toutes les pressions qu'il peut subir. Mais bon, ça ne doit pas être l'avis de son épouse ;)
il est admirable dans son entetement a s'acherner dans des coups foireux ;o)
nous avons une perception tout-a-fait differente du personnage. Ma vision est peut-etre deformee du fait que j'ai cotoye des personnages approchant (pas japonais, ce personnage est universel) que j'avais furieusement envie de secouer pour des pruniers pour les faire reagir un peu :o) PJe ne suis meme pas convaincu qu'on puisse les preter des convictions. Pour moi, il s'est installe dans une misere facile en pretendant suivre ses convictions alors qu'il n'est que faible.
(qui a dit "vieux reac' !!)

>> En tout cas, on est d'accord sur ta conclusion : " Un gros "acheter mieux" "
si nous pouvons avoir une perception aussi differente du personnage, c'est une preuve que cet "homme sans talent" n'est pas une bouillie premachee mais un vrai travail d'auteur. On finira par lui consacrer un bullefocus a ce parasite :o)

strip, 13.02.2004 à 9:29141043
D'accord avec Herbv, le perso essaye de s'en sortir, on ne peut pas dire qu'il ne fait rien, qu'il se contente de creuser un trou même si ça ne marche pas très fort (pierres, appareil photos et aussi BD !). C'est un "artiste" au sens très général du mot, quelqu'un qui ne veut pas faire n'importe quoi à n'importe quel prix et surtout quelqu'un qui a une conscience très aiguë du monde, de la société qui l'entoure (il y a une discussion avec l'oiseleur importante là dessus).

Herbv, 13.02.2004 à 9:01141039
Thierry a écrit :" Decidement, "l'homme sans talent" est assez desesperant. Perso, je vois le personnage principal de l'histoire comme une espece de tanche lymphatique qui a creuse un trou, s'est installe dedans et pleurniche qu'elle est incapable d'en sortir tpout en continuant a creuser consciencieusement."
C'est l'impression qu'on peut avoir mais je pense qu'elle est erronée. Du moins, si je l'ai eu au début, j'ai vite changé d'avis car, au fur et à mesure que l'histoire avance, on se rend compte qu'il s'agit d'un choix délibéré, du rejet d'un mode de vie tourné vers le commerce, mode de vie alinénant. Les exemples (l'oiseleur en est un superbe) ne manquent pas tout au long de l'oeuvre.

"Le dernier chapitre montre a quel point ce mec est deplorable"
Pour moi, c'est tout l'inverse. Les derniers chapitres nous montre à quel point "ce mec" est admirable : il est un homme de convictions et s'y tiend contre toutes les pressions qu'il peut subir. Mais bon, ça ne doit pas être l'avis de son épouse ;)

En tout cas, on est d'accord sur ta conclusion : " Un gros "acheter mieux" "

Eugène le jip, 13.02.2004 à 8:38141036
"Quand tu penses être au fond du trou, prends ta pelle et creuse, il y a encore moyen de descendre plus bas" (Lao-Tseu-Tongue)

Thierry, 13.02.2004 à 8:15141033
Decidement, "l'homme sans talent" est assez desesperant. Perso, je vois le personnage principal de l'histoire comme une espece de tanche lymphatique qui a creuse un trou, s'est installe dedans et pleurniche qu'elle est incapable d'en sortir tpout en continuant a creuser consciencieusement. J'en aurais envie de lui acheter ses pierres pour les lui balancer a la figure. Avec un peu chance, elle s'en fera un marche-pied ;o) Le dernier chapitre montre a quel point ce mec est deplorable.
Mais le ton ironique fait de cet album une vraie reussite. Un gros "acheter mieux"

Korben, 12.02.2004 à 21:02140941
Bref, si j'ai bien compris. Il vaut mieux que je n'achète pas cette bd...
Merci pour les conseils :-)

strip, 12.02.2004 à 20:10140914
Bon, bien disons que je ne suis pas un lecteur habituel de mangas , mais pour les gens un peu réticents je crois que L' Homme Sans Talent" est une bonne porte d'entrée vers le japon, ses BD et aussi sa culture au sens plus général. Le personnage central, très émouvant est tiraillé entre le vieux japon des pierres paysages et des chants d'oiseaux et le monde moderne qu'il refuse par inadaptation plus que par réelle conviction. En tout cas on apprend beaucoup de choses sur ce pays et sa culture. Coté dessin , malgré ses faiblesses apparentes je trouve qu'il illustre très bien le propos, les paysages surtout sont magnifiques.

xaxa, 12.02.2004 à 13:50140747
>> Entièrement d'accord sur les derniers points, j'ai vraiment l'impression que les passerelles entre continents se font par la bande, d'une certaine manière par les extrèmes. En tout cas c'est mon cas.
>> Et pourtant, on peut pas dire qu'il n'y ait pas d'identité culturelle marquée du côté des indépendants sur chaque continent (rien de vraiment commun à Seth, Blanquet et matsumoto par exemple), mais ça me paraît les modes qui incitent le plus à l'ouverture, dans le sens où ils sortent déjà du moule classique chez eux. Et dans mon cas, ça m'a permis d'ensuite "redescendre" sur des trucs plus classiques en manga, comics...

>> Et à part ça j'ai pas encore lu le Tsuge (et faudra que je me décide sur Ki Itchi 2)


Absolument tout pareil.

Thierry, 12.02.2004 à 13:46140745
>> "Ki-itchi" (qui divise sur ce site mais que perso je trouve formidable), tout comme Tsuge, Matsumoto ou d'autres n'aurait eu aucune chance sur le marché francophone il y a quelques années.
Ki-Itchi est une serie tres particuliere que j'ai du mal a vraiment aimer ou detester. Par certains points de vue, elle est passionante (l'approche du milieu des SDF japonais dans le second volume est etonnante), mais elle est agacante par d'autres aspects, essentiellement dans le personnage de Ki-Itchi qui est a la limite de l'insupportable amha. Au moins, elle ne laisse pas indifferent ce qui est deja beaucoup par les temps qui courrent.

MR_Claude, 12.02.2004 à 13:40140742
Entièrement d'accord sur les derniers points, j'ai vraiment l'impression que les passerelles entre continents se font par la bande, d'une certaine manière par les extrèmes. En tout cas c'est mon cas.
Et pourtant, on peut pas dire qu'il n'y ait pas d'identité culturelle marquée du côté des indépendants sur chaque continent (rien de vraiment commun à Seth, Blanquet et matsumoto par exemple), mais ça me paraît les modes qui incitent le plus à l'ouverture, dans le sens où ils sortent déjà du moule classique chez eux. Et dans mon cas, ça m'a permis d'ensuite "redescendre" sur des trucs plus classiques en manga, comics...

Et à part ça j'ai pas encore lu le Tsuge (et faudra que je me décide sur Ki Itchi 2)

daiboken, 12.02.2004 à 13:30140738
Ceci dit June, c'est bien de s'enthousiasmer pour Tsuge, Nakazawa et même peut-être Tatsumi ou d'autres, mais je trouve que l'offre se diversifie aussi dans le domaine des séries plus "classiques".

Ainsi, au niveau du traitement adulte et du regard acéré sur la société, le splendide "Ki-itchi" (dont le volume 2 est absolument excellentissime) édité chez Delcourt ne doivent rien aux auteurs adoubés par la petite coterie indé.

"Ki-itchi" (qui divise sur ce site mais que perso je trouve formidable), tout comme Tsuge, Matsumoto ou d'autres n'aurait eu aucune chance sur le marché francophone il y a quelques années.

daiboken, 12.02.2004 à 13:22140735
>> D'une certainem maniere, les mangas comme ceux de Taniguchi, Matsumoto ou Tsuge se situe dans la directe continuite (du point de vue du lecteur) du developpement des one-shots/few-shots, de la place grandissante des independants...

Je suis assez d'accord avec ça.
Les fans d'indé en particulier et plus généralement les bédéphiles curieux passent sans problème du franco-belge, au comic indé, au scandinave,... alors pourquoi pas du japonais?
C'était pas gagné il y a quelques années, mais la situation semble évoluer. Et ça fait rudement plaisir.

Doit y avoir aussi des fans de manga qui sont devenus plus âgés et dont les goûts évoluent avec l'âge.
(sinon, quand même, le public d'un tsuge à 25 euros, c'est pas le mangafan de base.)

daiboken, 12.02.2004 à 13:15140734
>> >> euh je voudrais pas passer pour insistant, mais tu reconnaitra (s'il te plait) que la promo et l'exposition de l'epoque n'etaient pas non plus aussi larges et efficaces que maintenant, si ?

>> C'est l'objection que j'avais soulevé pour "Amer Béton" et on m'a répondu que si, à l'époque il y avait eu de la pub. Mais je suis pas retourné dans le temps pour vérifier, non plus. :)

C'est surtout "Printemps bleu" qui a bénéficié d'une bonne exposition, mais sa sortie est postérieure à Amer béton et Frères du Japon.
"Amer béton", c'est une des premières sorties de Tonkam et c'est vrai que sans doute il n'a pas décollé parce qu'il était trop à côté de ce qu'attendait le public manga de l'époque.
(mais d'un autre côté, "Printemps bleu" n'a pas fait décoller Matsumoto non plus).

Thierry, 12.02.2004 à 13:09140730
>> >C'est l'objection que j'avais soulevé pour "Amer Béton" et on m'a répondu que si, à l'époque il y avait eu de la pub.

>> ah bon ? je l'avoue, j'ai peut etre plus envie de découvrir de choses maintenant qu'a l'époque, mais je crois vraiment pas avoir vu quelque mise en place significative que ce soit sur ce genre de bouquins ou d'autres du genre, a l'epoque...

on a aussi dit plusieurs fois que le public n'etait pas pret. Peut-etre a-t-il fallu du temps pour que le lectorat francophone passe de la periode tintin/spirou/pilote aux mangas. D'une certainem maniere, les mangas comme ceux de Taniguchi, Matsumoto ou Tsuge se situe dans la directe continuite (du point de vue du lecteur) du developpement des one-shots/few-shots, de la place grandissante des independants...

june, 12.02.2004 à 12:55140727
>C'est l'objection que j'avais soulevé pour "Amer Béton" et on m'a répondu que si, à l'époque il y avait eu de la pub.

ah bon ? je l'avoue, j'ai peut etre plus envie de découvrir de choses maintenant qu'a l'époque, mais je crois vraiment pas avoir vu quelque mise en place significative que ce soit sur ce genre de bouquins ou d'autres du genre, a l'epoque...

petitboulet, 12.02.2004 à 12:55140726
enfin, tout ca c'etait rien par rapport a ce qu'on peut trouver aujourd'hui, en quantité, en diversité. d'autre part a part certains de ces albums, pour les trouver et meme en avoir entendu parler, fallait etre sacrement au courant.

CoeurDePat, 12.02.2004 à 12:44140721
>> euh je voudrais pas passer pour insistant, mais tu reconnaitra (s'il te plait) que la promo et l'exposition de l'epoque n'etaient pas non plus aussi larges et efficaces que maintenant, si ?

C'est l'objection que j'avais soulevé pour "Amer Béton" et on m'a répondu que si, à l'époque il y avait eu de la pub. Mais je suis pas retourné dans le temps pour vérifier, non plus. :)

>> >> Quoi ça ?

>> Mourrir pour le japon, c'est l'apparemment premiere tentative de traduction en france de Gen d'Hiroshima, me semble t'il.

Aaah, oké.

Grunt, 12.02.2004 à 12:38140720
"Homme sans talent", encore un topic sur Obion? =o°

>)

Sinon, j'ai pas encore lu, vais voir. ^ ^

june, 12.02.2004 à 12:38140719
>Euh, je voudrais pas être chiant,

trop tard.

>mais c'est inexact. A la même époque il y a quand même eu "Gon", "Amer Béton", "Printemps Bleu" et "Frères du Japon", "Ikkyu" (96), "Fleur de pierre", etc.

euh je voudrais pas passer pour insistant, mais tu reconnaitra (s'il te plait) que la promo et l'exposition de l'epoque n'etaient pas non plus aussi larges et efficaces que maintenant, si ?

>> Quoi ça ?

Mourrir pour le japon, c'est l'apparemment premiere tentative de traduction en france de Gen d'Hiroshima, me semble t'il.

CoeurDePat, 12.02.2004 à 12:34140717
>> oui mais il n'y avait qu'un auteur qui changeait de ce que l'on voyait arriver en france, c'est tout. j'(imaginais bien qu'ils etaient nombreux, et d'apres qqs potes japonais, il y en a des tonnes de largement aussi valables, mais en attendant, y'a fallu attendre des années...

Euh, je voudrais pas être chiant, mais c'est inexact. A la même époque il y a quand même eu "Gon", "Amer Béton", "Printemps Bleu" et "Frères du Japon", "Ikkyu" (96), "Fleur de pierre", etc.

>> la premiere sortie de "Mourir pour le Japon", je l'ai meme pas vu passer, moi...

Quoi ça ?

june, 12.02.2004 à 12:32140716
>> C'est drôle, je vois souvent cette phrase ces derniers temps, et pourtant "L'homme qui marche" et "Le journal de mon père" ont été publiés en France en 95 et 99 respectivement.

oui mais il n'y avait qu'un auteur qui changeait de ce que l'on voyait arriver en france, c'est tout. j'(imaginais bien qu'ils etaient nombreux, et d'apres qqs potes japonais, il y en a des tonnes de largement aussi valables, mais en attendant, y'a fallu attendre des années...
la premiere sortie de "Mourir pour le Japon", je l'ai meme pas vu passer, moi...

CoeurDePat, 12.02.2004 à 12:30140714
>> entre Taniguchi, Nakazawa et maintenant Tsuge, les editeurs francais proposent une bande dessinnée japonaise qui me séduit complètement, on a attendu mais je suis pas décu. 8)

C'est drôle, je vois souvent cette phrase ces derniers temps, et pourtant "L'homme qui marche" et "Le journal de mon père" ont été publiés en France en 95 et 99 respectivement.

june, 12.02.2004 à 12:07140704
"optimiste", je sais pas, mais "triste" non plus, pour moi.

ok, ce n'est pas la fête a la maison, mais c'est d'un réalisme et d'une sensibilité forécment touchante, au minimum.
c'est ma grosse claque de ces derniers mois, et rarement j'ai été autant enthousiaste pour un auteur a ce point là ; maintenant, j'attends davantage de traduction, j'espère que L'hOmme sans Talent fonctionnera suffisemment pour qu'Ego ou d'autres poursuivent dans cette voie.

je tiens à préciser que je suis pas fan de manga du tout, dans le sens ou pendant des années, hormi Akira ou qqs rares titres, rien ne me satisfaisait réellement.
entre Taniguchi, Nakazawa et maintenant Tsuge, les editeurs francais proposent une bande dessinnée japonaise qui me séduit complètement, on a attendu mais je suis pas décu. 8)

petitboulet, 12.02.2004 à 11:17140682
>> >> Pour moi c'est une grande bouffée d'air frais ce bouquin.

>> c'est pas exactement l'expression que j'utiliserais. Ca sent plutot le renferme :o) et ne vous laissez pas abuser par les tons roses de la couverture. ce n'est pas grisant comme Sissi.
>> Le papier est de tres bonne qualite :o)

j'ai pas, moi j'ai vraiment pas eu l'impression que ce soit triste ou quoi, ils ont des moments durs, mais le ton du bouquin est resolument optimiste je trouve

daiboken, 12.02.2004 à 11:08140679
>>ce n'est pas grisant comme Sissi.

Chaque jour sur Bubulle amène son lot de surprises décalées... :))

Thierry, 12.02.2004 à 11:06140677
>> Pour moi c'est une grande bouffée d'air frais ce bouquin.

c'est pas exactement l'expression que j'utiliserais. Ca sent plutot le renferme :o) et ne vous laissez pas abuser par les tons roses de la couverture. ce n'est pas grisant comme Sissi.
Le papier est de tres bonne qualite :o)

daiboken, 12.02.2004 à 11:03140675
Pas encore lu.

Vincent (Laotzi) a écrit une chronique pour Benzine.
Si ça vous intéresse, c'est ici :
http://benzine.free.fr/bd/Lhomme_sans_talent.htm

CoeurDePat, 12.02.2004 à 10:59140673
Ouais, j'ai : :)p

Je répète : c'est super cher, mais ça mérite vraiment d'être lu.

petitboulet, 12.02.2004 à 10:54140672
pour une comparaison, ca va etre dur, c'est un bouquin assez unique. Tsuge raconte l'histoire d'un marchand de pierres-paysage, de ses rencontres, etc. avec un trait simple mais qui suffit amplement, et qui laisse passer plein d'émotions.

Moi j'aime beaucoup la façon dont il a travaillé son personnage principal: il y a beaucoup de tendresse de la part de l'auteur envers l'homme sans talent, alors même que les reproches contre lui fusent de tous bords. C'est un paresseux sympathique et tres attachants. En meme temps Tsuge nous montre une véritable petite société paralèlle au japon hyperproductif et formaté, plus humaine,et il le fait très subtilement, sans manichéisme. Il ne fait apparemment "que" raconter des histoires, mais il le fait diablement bien. mais celui qui cherche une critique sociale dans l'homme sans talent la trouvera sans conteste dans l'ironie du ton de tsuge et la manière dont il prend parti pour son personnage d'improductif. Pour moi c'est une grande bouffée d'air frais ce bouquin.

Korben, 12.02.2004 à 10:42140669
Hello
Juste savoir si vous aviez des avis sur cet album. Comparaison, graphique de plaisir en fonction de l'avance dans l'album, analyse de la qualite du papier,... bref, la routine.
Merci

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