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© Les Rêveurs

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Presque
ScénarioLarcenet Manu
DessinLarcenet Manu
Année1998
EditeurLes Rêveurs
CollectionOn verra bien
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Manu Larcenet nous raconte avec rudesse et sincérité, une journée « charnière » de son service militaire.

 

4 avis

CoeurDePat
Dans la lignée de «L’artiste de la famille», cet album aborde un sujet plus spécifique : le service militaire. Prologue et conclusion sont un aveu d’impuissance. Impuissance à digérer, à haïr, impuissance à réagir envers quelque chose qu’on ne peut que subir.
«Presque» décrit l’indescriptible. Les scènes montrant la mère de Larcenet (que l’on retrouvera plus tard sous une forme approchante dans «Le combat ordinaire») sont une très belle mise en abîme du lecteur et illustrent parfaitement l’impuissance de tous : de celui qui subit, de sa famille qui ne peut rien et qui préfère se voiler les yeux que de faire face à une réalité inacceptable...
A mon grand regret, je dois avouer que Larcenet retranscrit assez bien un certain esprit particulièrement détestable, médiocre et méprisant, qui touche une partie de l’armée. Car dans une moindre mesure j’ai aussi vécu ces choses, cette impuissance, ce dépouillement de presque tout droit, cet avilissement légal, pour le «bien de la nation». Aussi ne puis-je qu’être complètement d’accord avec tout cet album.
Fort heureusement, ce genre d’épreuves permet en général d’en sortir plus fort. Mais «Presque» contient cette conclusion d’autant plus pessimiste qu’elle est vraie : à condition que ça ne recommence pas.
pessoa
Un choc.

Presque est un album-choc, une introspection très brutale de Manu Larcenet, qui revient sur un service militaire vécu comme un cauchemar. Le ton est dur, on devine qu'il y a un vrai traumatisme, et ce n'est pas facile de voir quelqu'un exhiber ses blessures (morales).
Le dessin est magnifique, avec cette audace : il y a deux styles différents, l'un très graphique, en hachures noires, l'autre très schématique, avec des personnages patatoïdes, selon le contexte. Difficile d'expliquer pourquoi ce choix est une réussite, mais le résultat est terrible et beau.

J'ai refermé ce livre avec les mains tremblantes...
flop
Frisson retrospectif, en lisant PRESQUE... Dire que par une chance relativement enorme, j'ai, moi, echappé au sejour sous les drapeaux.
A lire ca je me dis. "Mais Ouf! Surement aurais-je fini enfermé, la bas, ou en HP..."

L'impression ressentie au premier abord est la meme que pour les fatidiques "trois jours" où on touche du doigt cet univers désuet, ridicule et effrayant. Les trois jours m'ont marqué mais pas au meme degré que cette plongée en apnée au domaine du n'importe quoi. J'en frissonne encore.

Cet album de Larcenet est le premier que je lis chez les reveurs. J'avais envisagé a la lecture des entremondes que le monde de Monsieur Larcenet n'est pas peuplé que de petits persos pour rire. Il nous livre ici un recit personnel, noir et cauchemardesque, sans la moindre pudeur.
Son parti pris graphique, et le jeu entre ses dessins patatoides qui font sourire meme dans ce contexte oppressant, et la noirceur des illustrations plus realistes, qui puent la deprime et la peur, font de ce bouquin un exercice d'une virtuosité rare. Et ca marche. Ca marche a fond, j'en suis sorti tout retourné.

Simple et efficace, pour une histoire qui, pourtant, semble l'avoir marqué jusqu'au fond de son etre...

La sequence ou il essaie de dire a sa mere qu'il ne veut plus, ne peut plus y aller, qu'ils lui "font trop de mal" est a pleurer, et l'avant derniere image lorsqu'il se cache le visage contre son oreiller, pour se cacher de ce visage irremediablement cramé, m'a laissé froid dans le dos.

La sequence finale quant à elle, ou ces deux appelés sont livrés a cette mascarade organisée, cette petite gueguerre pour de faux, est a elle seule une image de l'absurdité de la guerre et des "dommages collateraux" des balles perdues, des victimes gratuites, j'en passe et des meilleures...

"J'ai des galons et toi des ennuis, c'est la regle" dit le lieutenant patatoide, voila qui pose les bases d'une relations claire, et resume tellement de choses.
Le sentiment de dégout provoqué par cette bédé a été chez moi d'une rare intensité tant elle touche a des convictions profondes et des peurs enfouies...

Sortir un tel album d'une telle experience, montre un recul et une volonté enormes.

Monsieur Larcenet, merci pour tout, meme pour cette tranche de cauchemar...
Je l'ai lu il ya une quinzaine de jours, et, enfin, j'ai cessé d'y penser... Presque.

Flop

Indy
« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître », celui du service militaire ( ou national ).Si on veut comprendre quelque chose au tempérament de Manu Larcenet, il faut lire ce livre, témoignage poignant et horrible d’une période vécue comme un cauchemar ( ce fût d’ailleurs le cas de beaucoup).
L’encrage choisi, vient renforcer cet aspect glauque et sordide du service miltaire, vu par Larcenet.
Mais l’humour(noir) n’est pas en reste car en se caricaturant ( lui et sa mère), Larcenet met en relief le fossé qui le sépare de sa mère, sur les fameuses « classes ».
" Presque " c’est une histoire autobiographique, c’est une histoire qui m’a remué les tripes et qui ne peut pas laisser indifférent..
C’est une bd indispensable ou presque….
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