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herbv
| Dans le volume 2 de Diamond Head, nous avions laissé les membres du club judiciaire, désormais au nombre de cinq, sur une tranche de vie particulièrement poignante concernant Raïka. Les nouveaux chapitres, peu nombreux et donc assez longs, explorent un peu plus son passé et ses tourments. Deux jugements nous sont proposés mais ils ne servent que de toile de fond au développement des relations peut-être amoureuses entre Nanao et Raïka. La tonalité de la série change ainsi, glissant vers plus de classicisme.
En effet, on est loin de la légèreté du début, l’irruption d’un drame qui frappe un des personnages principaux venant alourdir l’ambiance. On retrouve ainsi une Setona Mizushiro plus dans son registre, celui des adolescents torturés, comme dans X-Day ou l’Infirmerie après les cours. Doit-on s’en réjouir ou au contraire, le déplorer ? La réponse devrait être obtenue avec le prochain tome, le pénultième de la série.
Certains lecteurs regretteront ce changement d’orientation, d’autres non. Une seule certitude, Diamond Head reste un titre plaisant à partir du moment où on fait abstraction du dessin à la qualité vacillante et que l’on ne cherche que du divertissement. La version française est de bonne facture et, grâce au changement d’imprimeur, les atroces moirages "made in GB One" sont en forte régression. Il ne nous reste plus qu’à attendre tranquillement les mois de décembre 2007 et février 2008 pour connaître la fin des aventures du club judiciaire et de la relation entre Nanao et Raïka. |
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