Le volume 8 de Cyborg Kurochan est la suite directe du précédent. Nous avions laissé notre pauvre chat noir bien mal en point en étant rongé d’angoisse, tant ses chances de survie semblaient compromises. Et c’est donc avec fébrilité que l’on s’attaquera à ce nouveau chapitre. Pendant que Gôkun et ses amis essayent désespérément de sauver Kurochan, celui-ci, plongé dans un coma profond se souvient de sa jeunesse et de ses débuts dans un monde hostile dominé par des hommes tueurs de chats par plaisir et de félins chefs de bandes tyranniques. Cette partie dédiée à la jeunesse de Kid (le véritable nom de Kurochan) est composée de 3 chapitres. Deux autres, indépendants et plus classiques, viennent compléter ce volume.
Ce qui marque le lecteur, c’est le changement de ton dans les 3 chapitres consacrés à la jeunesse de Kid. On est loin des blagues potaches et des destructions exagérées et irréalistes des précédentes histoires. On ne meurt plus "pour de faux" mais salement et "réellement". Un aspect plutôt gore avec des morts en grand nombre et des corps déchiquetés fait donc son apparition, ce qui est assez surprenant. Ça l’est d’autant plus qu’il s’agit d’une série destinée aux (très) jeunes lecteurs. En tout cas, on comprend ainsi que Kurochan a eu une jeunesse bien difficile. On apprend ainsi comment il a fait la connaissance de Matatabi, comment ils sont devenus amis et comment ce dernier a perdu son œil. Et on en profitera pour apprendre comment Kid a été adopté par ses actuels vieux maîtres.
