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© Dupuis

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Les bijoux de la Begum
ScénarioYann
DessinSchwartz Olivier
Année2018
EditeurDupuis
SérieAtom Agency, tome 1
autres tomes1 | 2
Bullenote [détail]

 

2 avis

rohagus
Dès la couverture, on est attiré par la classe et l'élégance du graphisme de cet album dans ce Style Atome dont Olivier Schwartz est expert et auquel le titre de la série et de son héros éponyme sont probablement des clins d'œil. Ce sont de belles planches dans ce style un peu rétro que j'aime vraiment. Cela fait plaisir à regarder et me donne immédiatement envie de plonger dans la lecture.

Quand on découvre le décor de la France de la fin des années 1940 et ce trio de détectives privés - le jeune chef en costume cravate, la jeune assistante un peu garçon manqué et le gros malabar en costume et chapeau colorés - et leur voiture d'époque, il est difficile de ne pas penser immédiatement à la petite équipe de Gil Jourdan. Pourtant ce trois là sont très différents. Le meneur, Atom Vercorian est largement moins sûr de lui et moins empli de réussite que Gil. Il ne doit en réalité ses quelques succès qu'à sa motivation et l'efficacité du réseau d'amis de sa famille arménienne, l'idée de mettre en scène en BD une telle parenté étant d'ailleurs assez originale. Son assistante, Mimi, est nettement plus présente que la Queue-de-Cerise de Gil Jourdan et son aspect garçon manqué et son caractère très fort font d'elle un élément bien plus tourné vers l'action et la prise d'initiative que cette dernière. Quant au gros malabar, Jojo la Toupie, ancien catcheur, il s'avère en fait que c'est presque lui la tête pensante du groupe, avec pour lui aussi des prises d'initiative décisives, n'hésitant pas à prendre le dessus sur le jeune Atom.
Bref, c'est un trio qui sort un peu des sentiers battus et permet d'apporter quelques nouveautés.

L'enquête qu'il mène est sympathique et très imprégnée de l'ambiance de l'époque, dans une France qui n'est sortie que depuis peu de la Guerre et en garde des séquelles. J'y ai cependant noté un petit problème de rythme et d'accroche. L'intrigue se développe un peu dans tous les sens, ballottant le lecteur sans le captiver totalement. Et même les personnages se révèlent pour le moment assez distants, empêchant de s'y attacher pour de bon.
J'en ai retiré le plaisir d'une lecture agréable mais pas totalement passionnante. Mais avec un tel graphisme et un trio de protagonistes plein de potentiel, il y a de quoi espérer pour la suite s'il y en a une.
Cellophane
D’un côté, il y a le dessin. Excellent. Il y a ce petit air années 1960 très réussi, dans le trait franco-belge comme dans les couleurs. Le mouvement est plutôt fluide et fait très « époque ». Et puis les plans larges regorgent de détails vivants et très agréables. C’est un plaisir de s’y plonger.

D'un autre côté, pour ce qui est de l’histoire… Un détective, un cogneur, une fille qui n’a pas sa langue dans sa poche, un flic… Tout cela n’est pas sans rappeler Tillieux et son Gil Jourdan… Sauf que Tillieux avait énormément plus d’humour. Les blagues, ici, marchent moins bien, l’enquête est un peu plus lourdaude, le héros ne sert à rien (ce sont tous les autres qui font tout…), le tout est un peu embrouillé pour pas grand-chose...

Alors oui, c’est agréable à regarder mais si c’est pour se plonger dans du simili-Tillieux, autant relire Gil Jourdan…
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