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| Autre publication: |
pikipu
| Sfar c'est un peu l'oncle qu'on aime bien qui vous raconte toujours des histoires incroyables. On ne distingue pas toujours le vrai du faux, ni parfois où il veut en venir, mais on est toujours subjugué par cette aisance qu'il a pour vous raconter toutes ces petites histoires.
Parfois, quand on y réfléchit bien, on se dit que cet oncle n'est pas toujours le plus linéaire. On aimerait savoir ce qu'est devenu ce personnage qu'il avait évoqué. On en saura pas plus. Il semble que lui l'a déjà oublié. Ce n'est pas grave, on sait qu'il inventera quelque chose d'autre pour nous tenir en haleine.
Dans ce second opus, cet oncle, puisqu'il s'y connaît "un peu mon neveu" en philosophie, se révèle plutôt être un bon sophiste qu'un grand platonicien. On lit cette histoire avec un grand plaisir certes, mais on le ferme avec l'impression quelques temps plus tard d'avoir été un peu berné, voire mené en bateau. Pourtant on rit, on apprécie des personnages mieux brossés que dans le précédent volume. Le dessin de Blain est toujours aussi beau. L'aspect livre d'illustration que m'avait laissé le tome 1 s'estompe quelque peu. Il faut dire qu'il y a peut-être ici plus d'"action" et de mouvements possibles dans ce volume-là. Mais je reste tout de même sur ma faim.
Cette déception est récurrente avec Sfar. Non parce qu'elle est synonyme de foutage de gueule, loin de là, mais parce qu'on aurait envie, compte tenu du talent de l'auteur, d'avoir des albums plus aboutis. De ceux qui vous marquent.
C'est que Sfar le fait parfois, et l'on aurait envie qu'il fasse mouche à tous les coups. |
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