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© Delcourt

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Le Mexicain à deux têtes
ScénarioSfar Joann
DessinSfar Joann
CouleursFindakly Brigitte
Année1999
EditeurDelcourt
CollectionMachination
SérieProfesseur Bell, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5
Bullenote [détail]

Le professeur Bell exerce ses talents de tératologue (spécialiste des monstres) à Edimbourg. Lorsque le patibulaire Pinon vient lui demander d'enlever la deuxième petite tête qui lui parasite le front, Bell est loin de se douter qu'il s'embarque dans une sale histoire en refusant de l'opérer. Pinon, par ailleurs directeur d'un asile d'aliénés, déclare qu'il est prêt à tout pour lui faire changer d'avis...

 

1 avis

ade
Le professeur Bell, medecin de la Reine, reçoit la visite d'un Mexicain à deux têtes. Son refus de couper la plus petite d'entre elles le conduit à psychanalyser un fantôme et à rencontrer un nombre de morts vivants bien supérieur à ce qu'une bande dessinée raisonnable pourrait se permettre.

Attention, il s'agit bien de "morts vivants", et non de "zombies". Car les morts de Sfar ne sont pas tous des créatures de film d'horreur. La plupart vivent même en très bons termes avec les vivants. D'ailleurs, ils ne sont pas plus étranges que certains d'entre eux. Prenez Joseph Bell. Cinquante ans peut-être, mais les cheveux déjà blancs. Depuis la mort de sa femme, il n'appartient plus tout à fait au monde des hommes. Il se moque de tout, et surtout des lois: il se fait justice lui-même, sans pitié, mais sans conviction, juste parce que c'est moins douloureux que de se laisser aller au chagrin. En compagnie de l'une des pensionnaires d'un asile d'aliénés, il survole Londres dans un lit de chêne, le plus naturellement du monde.

Peu de vivants, donc, dans cette histoire. Et peu de gens normaux. Car pour Sfar, normalité est synonyme de banalité. Et les nombreux monstres de cette histoire distillent tout au long du livre un climat d'inquiétante étrangeté savamment entretenu par un dessin très expressif (même s'il n'est pas encore tout à fait maîtrisé) et par une mise en couleur qui traduit parfaitement l'atmosphère de l'Angleterre victorienne. Le sénario, comme toujours, cultive le mystère et l'humour noir. C'est néanmoins un album très tendre, dans lequel même les figures les plus horrifiques ont quelque chose d'humain et de touchant, à l'image du fils du Mexicain, à la fois momie criminelle et fragile enfant.
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