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| « Comme tous les artistes, Oscar Plume serait un homme bien ordinaire s'il n'était que lui-même. Il le sait bien... A titre personnel, il n'a aucun talent... Juste une saine obstination. Et une confiance illimitée en Monsieur O. Monsieur O, lui, est fuyant, instable, imprévisible, capricieux, soupe-au-lait, ultra-susceptible, caractériel... Mais surtout Monsieur O est fichtrement doué. C'en est même dégoutant comme tout lui est facile... Bref, Monsieur O est « l'Artiste » et Oscar l'éxécutant. Et ce n'est pas toujours drôle pour Oscar...
Vous l'avez sûrement remarqué, Oscar Plume n'est pas très doué pour la vie... Mais que faire quand la meilleure partie de soi-même refuse de s'impliquer dans les actes élémentaires de l'existence ? »
Le double d'Oscar est la partie de génie qui est en lui et qui le pousse à créer, à dessiner... Mais malheureusement pour lui, ce Monsieur O ne l'aide pas du tout lorsque il s'agit de demander une augmentation à son éditeur ou de séduire la belle Gladys dont il est éperdument amoureux. Dans ce cas-là, le pauvre Oscar doit se débrouiller tout seul. |
  sylvain ricard
| Oscar, illustrateur médiocre, vit chichement de son travail. Monsieur O, spectre créateur d’Oscar, est un être pétri de talent mais parfois irascible et taciturne. A eux deux, ils se débrouillent pour survivre. Coincé entre un amour impossible et une voisine amoureuse, Oscar tente vainement de trouver sa voie.
La collection « Carrément BD » de Glénat à ça de particulier qu’elle offre aux auteurs la possibilité de s’exprimer dans un format atypique et original. Moynot, qui a déjà sévi dans cette collection avec Dieter (Monsieur Khol), enrichit cette particularité en ne mettant pas d’espaces entre les cases, jouant sur les couleurs pour différencier les dessins les uns des autres. Cet manière originale d’approcher son histoire perturbe le rythme de lecture, ce qui donne un certain cachet et une originalité rare dans le monde classique de la BD. Et bien que l’intrigue soit assez mince et pas vraiment passionnante, on reste admiratif du travail graphique de Moynot, et en particulier, le trait étant quasi inexistant, de ses couleurs (pour ceux qui ont eu la chance de les voir, les planches de Monsieur Khol étaient exposées dans une galerie parisienne).
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