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herbv
| Niji-Iro Tohgarashi raconte l'histoire de 7 demi-frères et sœurs (mais le sont-il tous vraiment ?) qui sont à la recherche de leur véritable origine, chacun n'ayant connu que sa propre mère (toutes malheureusement décédées) et n'ayant comme point commun que d'avoir le même père inconnu.
Ce 7ème volume est dans le prolongement direct du précédent, à la fois pour l'histoire, complètement lancée, et pour le traitement. On constate un retour à un humour omniprésent, sans pourtant concurrencer les sommets que le premier tome avait atteint. Les tentatives multiples d'assassinats sur la fratrie de la "maison longue de Karakuri" (leur habitation commune où débute le manga) continuent à se multiplier mais échouent toutes les unes après les autres, soit par hasard, soit par incompétence, toujours de façon humoristique. De même, l'identité de celui qui ourdit tous ces complots est confirmée. La seule nouveauté est l'apparition d'un nouveau personnage, une sorte de pendant masculin de la princesse Koto, fille du shôgun Akimitsu.
Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous intéresser à cette série et que vous êtes fan d'humour plutôt débridé, sachez que vous ratez quelque chose. Niji-Iro Tohgarashi est un manga décrit à tort comme mineur dans la bibliographie de Mitsuru Adachi. C'est peut-être vrai, difficile de juger vu le peu de ses œuvres parues pour l'instant en francophonie, mais cela pourrait faire croire qu'il s'agit juste une série gentillette. Erreur, il s'agit d'un shônen réalisé par un maître du dessin et de la narration qui allie à la fois humour, action et références historiques : il en résulte une des meilleurs série publiées actuellement. |
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