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| Le temps d'une insomnie, durant ce moment étrange où rêve et réalité se mélangent, Manu Larcenet explore son enfance et son adolescence. Les peurs, les angoisses se font présentes et tangibles. |
Le Pinguin punk
| Le temps d’une insomnie, Manu Larcenet est en proie à ses angoisses.
La maison d’édition Les Rêveurs publie des petits bijoux de bd dans un format tout en longueur. Larcenet y a publié des chefs d’œuvres : Presque, l’Artiste de la famille, l’introuvable On fera avec (forte récompense pinguinesque à celui/celle qui me le débusque) et ce Dallas Cowboy.
Publié en pleine période où il ne faisait que des bds rigolotes (hilarantes en ce qui me concerne), ce bouquin pointe le côté dépressif du Manu. Il explore ses diverses angoisses (son poids, l’âge, le service militaire, la foule, etc..) avec un dessin qui mélange des traits naïfs (lui enfant) et un côté, très, très sombre. Pas de ligne directrice, pas de soucis narratif, c’est une succession d’aveux, de mise à nus qui s’enchaînent sous forme autobiographique, onirique parfois. Larcenet livre son malaise et on lit ce bouquin avec une boule dans le ventre. Je vous ai dit que ce mec est génial ?
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