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| | Brouillard au pont de Tolbiac |
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THYUIG
| On s'en doutait, Burma a été anarchiste dans sa jeunesse. Il l'est toujours, mais différemment. Alors quand il reçoit un billet de la part d'un certain Abel Benoît, alias Lenantais, c'est tout un passé qui resurgit. Le foyer des végétalistes, les illégalistes, les macadamistes, Camille Bernis, Jean l'insoumis, Lacorre, toute cette chienlit remonte à la surface.
Malet greffe habillement sur le tout une histoire de disparition non élucidée sur le pont de Tolbiac et toutes les cartes sont sur la table.
Première adaptation d'un Nestor Burma, Tardi s'en sort parfaitement. Habillement documenté, il recrée à merveille ce Paris des années cinquante avec tout le soucis du détail qu'on lui connait.
Rien de plus à ajouter sinon que ce "Brouillard au pont de Tolbiac" se lit et se relit décidemment très bien, même vingt ans après sa sortie.
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