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| La Mine de l'allemand perdu |
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  nabla
| Il n'est pas facile de chroniquer "La Mine de l'Allemand perdu" sans sortir de l'objectivité. Le moindre relâchement de concentration et hop, on se laisse aller dans des "génials", "merveilleux", "magnifique", "formidable", "passionant", "fabuleux"...
D'ailleurs même en se forçant à être objectif, on ne peut s'empêcher de le dire: "La Mine l'Allemand perdu", comme sa suite "Le Spectre aux balles d'Or", est réellement génial, merveilleux, magnifique, formidable, passionant, fabuleux.
Tout commence comme dans un bon western, avec un petit village typiquement far-westien, une bagarre au saloon, un marshall - Blueberry - qui s'en mêle et qui fait la connaissance d'un curieux personnage, "Prosit" Luckner, qui prétend avoir trouvé le filon. Que du classique donc.
Et Blueberry, c'est ça: un classicisme teinté de réalisme, avec des personnages hauts en couleur dont on suit des tranches de vie qui nous font explorer leur âme.
Ici, c'est l'avidité qui en ressort, avec tous ces personnages attirés par cette mine d'or dont seul Prosit prétend connaitre l'emplacement. Seul Blueberry parvient à garder la tête froide, même son plus fidèle compagnon, Jim MacClure, ne résistant pas à cette tentation intelligemment provoquée par Prosit.
Coté dessin, celui de Giraud est ici à son apogée, les évolutions qui suivront par après lui faisant perdre un peu de sa saveur.
Voilà un album qu'il est criminel de ne pas avoir lu, et qui ne s'use jamais à la lecture. Du grand art ! |
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