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herbv
| Voici le tome 4 de Berserk et toujours rien de bien folichon à se mettre sous la dent, la série ne décollant toujours pas. Ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, elle est assez sympa à lire mais elle reste franchement limitée : histoire assez convenue, surtout dans les retours dans le passé racontant l’enfance de Guts, sans oublier un dessin plutôt quelconque. Il n’y a franchement pas de quoi crier au génie. Normalement, si on en croit les fans, ça ne devrait plus tarder à s’améliorer grandement. Espérons le et gardons espoir. Après tout, ça n’est pas comme si le début était totalement illisible.
Ce volume nous raconte donc la fin de la petite enfance de Guts avec ses traumatismes hyper téléphonés et ses premiers exploits de bretteur. Après un saut temporel, on voit le début de son adolescence, toujours marquée par la vie avec des mercenaires : combats et tueries sont toujours son lot quotidien. Les combats sont toujours aussi peu dynamiques et aussi peu vraisemblables. Au moins, ils ne durent pas longtemps et ne lassent pas le lecteur. Même si le dessin est figé, on ne s’ennuie pas, même si on se demande comment Kentaro Miura réussit à maintenir l’intérêt du lecteur. Peut-être avec une (toute) petite pointe de sexe. En tout cas, ça marche pour l'instant et c’est ce qui compte.
Et surtout, de nouveaux personnages font leur apparition, ou leur réapparition pour un cas particulier, mais quel cas particulier... Effectivement, il y a Griffith que l’on peut enfin voir plus longuement que lors de sa toute première apparition. On le voit, humain et combattant hors pair, surclassant de loin tout autre personne, à commencer par Guts, pourtant hors du commun. Il y a aussi d’autres personnages secondaires mais qui pourraient être amenés à avoir un rôle important dans la jeunesse de notre « héros » : la puissante Casca, l’énigmatique Judo et le perfide Carcus. Affaire à suivre donc. |
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